Diffuser des textes criminalisant et punissant l’esclavage, la traite des êtres humains, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants, Adapter minutieusement les faits pertinents, Prendre les mesures nécessaires pour poursuivre les auteurs de ces crimes et protéger les victimes, Attirer l’attention de l’opinion publique sur la gravité de ces faits,
Rechercher et enquêter dans ce domaine, Démontrer l’exhaustivité et la cohérence de ces faits et de l’étendue de leur impact sur les droits de l’homme et la dignité, Répondre aux signalements et activer la lutte contre la négligence, Indemniser équitablement les victimes, Standardiser le traitement judiciaire et diffuser les meilleures pratiques, voilà autant d’objectifs pour le démarrage, des activités de la première phase de la campagne nationale de sensibilisation sur le droit pénal incriminant l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et le travail des enfants.
Organisées par le ministère de la justice ce lundi à Rosso, cette campagne, couvrira les tribunaux, les universités et les écoles de formation professionnelle en matière de sécurité.
Cette phase comprend trois étapes à commencer par la mission chargée de la campagne ciblant les juges, les notaires et les officiers de police judiciaire. La phase de Rosso comprend deux autres étapes, dont l’administration et les élèves des écoles professionnelles de sécurité de l’État (l’École de gendarmerie et l’École de garde).
Pour le conseiller technique du ministre de la Justice et coordinateur de la campagne, cette activité s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Etat dans le domaine de la promotion des droits de l’Homme.
Il a ajouté que la diffusion d’une culture des droits de l’homme signifie le lancement d’une opération globale et continue d’un projet général. Un projet dont l’objectif est de permettre à la société de se familiariser avec les connaissances de base nécessaires pour se libérer de toutes les formes d’oppression et de discrimination pour acquérir le sens des responsabilités envers les droits des individus et les intérêts publics.
La rencontre a réuni plusieurs personnalités œuvrant dans le secteur de la justice et un certain nombre des autorités administratives.
Fatimata DEH
Source : Madar – Mauritanie