Bloqués à la frontière américaine 900 mauritaniens menacés d’expulsion

Des sources propres à Sahara Medias lui ont révélé que 900 migrants mauritaniens sont détenus par les autorités américaines à la frontière et sont susceptibles d’être expulsés vers leur pays.

Les mêmes sources ajoutent que les autorités américaines, à la frontière avec le Mexique, ont entamé l’application d’une décision prise en mai dernier, prévoyant la détention des migrants entrés illégalement depuis la frontière mexicaine dans l’attente de trancher à propos de la demande d’asile et l’audition d’un juge avant de prendre une décision de les expulser ou de les autoriser à entrer aux USA.

La décision de juges chargés de la migration, se base, dans ce domaine, sur les raisons évoqués par le demandeur, dans son dossier de demande d’asile et les preuves qu’il contient.

Ces dispositions ne s’appliquent pas à ceux qui sont déjà entrés aux USA, leur situation étant considérée régulière en attendant que leurs dossiers soient tranchés par les juges chargés de la migration, un processus qui pourrait durer des années.

Les conditions d’expulsion

En octobre dernier, le ministère américain des affaires étrangères avait annoncé que les USA vont expulser certains migrants vers leurs pays d’origine car ne remplissant pas les conditions de séjour aux Etats Unis.

Par cette mesure, le président Biden tente d’écarter l’accusation de faiblesse portée contre lui par la droite, dans la gestion de la crise migratoire, raison pour laquelle ont été expulsés plus de 70 migrants mauritaniens, arrivés hier vendredi à Nouakchott.

Selon les sources de Sahara Medias l’expulsion des migrants mauritaniens arrivés vendredi à Nouakchott est intervenue après un accord entre les autorités américaines et mauritaniennes dans le cadre d’une mesure de routine afin de s’assurer que ces personnes expulsées ne feront l’objet de torture ou peine capitale.

Cette opération a été organisée en coordination avec l’ambassade de Mauritanie à Washington qui a délivré des autorisations de passage en même temps que les noms et les adresses à Nouakchott des personnes concernées.

Source : Saharamedias (Mauritanie)