La présidente de l’Association des Femmes Cheffes de Famille (AFCF), Mme Aminetou Mint Moctar a invité les médias mauritaniens à s’engager davantage dans la lutte contre les violences basées sur le genre et à permettre l’amélioration des conditions de vie et l’accès à la justice des couches les plus démunies.
Elle s’est insurgée contre la recrudescence des viols conviant la presse à plus d’actions de communication et de plaidoyer pour permettre aux victimes de recouvrer leurs droits. Mme Aminetou Mint Moctar s’exprimait, lors d’un atelier de plaidoyer national auprès de la presse pour l’amélioration des conditions de vie et l’accès à la justice des esclaves, de leurs descendants et des femmes victimes de violences.
Cette rencontre, qui a regroupé une quinzaine de professionnels de la presse, intervient en prélude au lancement d’une campagne de plaidoyer initiée par l’AFCF, Sos Esclaves, avec l’appui de MRG (Minority Rights Group).
La présidente de l’AFCF ainsi que la cheffe de projet Mme Zeïnabou Mint Baba Maata ont saisi l’occasion pour encourager les journalistes à accompagner les organisations de la société civile et à mieux vulgariser les lois pour une meilleure appropriation par les populations.
En outre, la présidente de l’AFCF a réaffirmé l’engagement de son organisation à rééditer ce genre d’initiatives et à associer la presse à toutes ses activités.
Les contours d’un futur partenariat ont été explorés durant cet atelier où des échanges féconds ont été noués. Sensibles à ces sollicitations, les professionnels de la communication ont promis de continuer à relayer et à donner des places de choix à ces thématiques.
Le Calame