Il est très important de modifier les lois pour leur conformité avec l’engagement de la Mauritanie auprès des Institutions Internationales et faciliter leur harmonisation avec les mécanismes ratifiés.
Néanmoins deux aspects importants ne sont pas tenus en compte dans la réforme actuelle, le droit aux Organisation de se constituer parti civile et la sanction des magistrats qui n’appliquent pas la loi.
En ce qui concerne la Fatwa, elle était l’une des revendications de nos Organisations, nous avons toujours dit que la mentalité des mauritaniens et l’ignorance des textes sacrés ont contribué à la persistance de cette pratique inhumaine et dégradante pour l’humanité toute entière et celle une Fatwa si elle est bien vulgarisée, elle peut contribuer d’une manière efficace à la lutte contre toutes les formes des pratiques esclavagistes dans notre pays.
Le gouvernement mauritanien a le devoir de mettre sur place une stratégie de communication multi-sectorielle impliquant tous les acteurs concernés et une planification rapide de la mise en œuvre de la feuille de route pour éradiquer les séquelles de l’esclavage.
Il est certain que l’Etat mauritanien a pris plusieurs décisions auparavant comme la création d’une chambre pour juger les cas d’esclavage avérés et qui n’a jamais fonctionné et la feuille de route depuis bientôt une année et quelques, s’ajoute à cela le bilan catastrophique de Tadamoun.
Aminétou Mint Ely Moctar