Une dizaine d’années après la création de la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA), professionnels du secteur, acteurs politiques et société civile ont saisi la célébration décalée de la Journée internationale de la presse pour faire le bilan de la liberté de la presse dans le pays.
Les professionnels du secteur des médias, les acteurs politiques et ceux de la société civile ont célébré mercredi 11 mai, en décalé, la Journée internationale de la presse. C’était l’occasion de discuter sur «Les acquis et enjeux de la régulation et de l’autorégulation» des médias en Mauritanie.
Lors de son intervention, Pr Lô Gourmo, homme politique et juriste constitutionnaliste, a évoqué les enjeux de la régulation de manière générale et les défis liés au contexte mauritanien.
Il a cité, entre autres, le pluralisme démocratique balbutiant, la faible présence des langues nationales (peul, soninké et wolof) dans les médias publics et privés, l’explosion de la presse en ligne et le torrent sans filtre des réseaux sociaux.
Pour sa part, Houssein ould Meddou, président de la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA), a rappelé le contexte de l’organisation de la Journée internationale de la presse.
Il a également donné le bilan des débats, animés par les professionnels de la presse, ainsi que des acteurs politiques et membres de la société civile, qui ont identifié les défis et formulé des recommandations dans un contexte de mise en œuvre de nouveaux textes visant à réglementer la pratique du journalisme en Mauritanie.
Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck
Le360 Afrique