Le gendre de l’ex-président Aziz en l’occurrence Mohamed Ould M’Saboubou – soupçonné de corruption, convoqué par la brigade de répression des crimes économiques et financiers et placé sous contrôle judiciaire – sort du silence.
Selon notre confrère arabophone Zahra qui cite un communiqué, Ould M’Saboubou rejette en bloc les accusations de corruption et de détournements des biens publics portées contre lui.
Ould M’Saboubou s’est fendu de son communiqué quelques heures après la conférence de presse organisée par l’ancien président Aziz pour se défendre contre les soupçons de corruption et de détournements de deniers publics qui pèsent contre lui.
Ould M’Saboubou connu comme étant le représentant de la société Arise attributaire de gré à gré de la concession de l’extension du port de Nouakchott d’un montant de 390 millions $, mais du aussi géant chinois de l’électricité Sinotec et du rival indien Kalpa-taru – deux entreprises attributaires de juteux contrats de la Somelec en fin de règne d’Aziz – laisse comprendre que l’absence de preuves écrites contre lui prouve son innocence.
Mais une accusation d’enrichissement illicite suffirait à ébranler sa ligne de défense dans la mesure où Ould M’Saboubou, soupçonné de corruption, devra dans ce cas apporter la preuve de l’origine de sa fortune.