Déclaration sur l’adoption d’un projet de loi réprimant les violences faites aux femmes et aux jeunes filles

Déclaration sur l'adoption d'un projet de loi réprimant les violences faites aux femmes et aux jeunes fillesNous nous réjouissons et félicitons le gouvernement de l’examination et de l’adoption en Conseil des Ministres du projet de loi relatif à la pénalisation de toutes sortes de violences à l’égard de la femme et de la fille.

Le projet de loi vient ainsi renforcer la lutte et la condamnation des auteurs et complices des actes de violences perpétrés à l’endroit des femmes et filles en Mauritanie.

Le groupe des femmes félicite le Gouvernement et le Président de la République pour cette initiative longtemps voulue et demandée par la société civile Mauritanienne dans son ensemble.

Le groupe des femmes s’engage au côté du gouvernement à mener le combat afin de voir la loi être adoptée à l’assemblée nationale et de son application effective sur le terrain pour le bien-être de la femme et de la jeune fille.

Les événements tragiques de ces dernières années qui ont mené aux viols et meutres de femmes et jeunes filles ne resteront plus impunis et bénéficieront désormais de procès équitables et condamnations de criminels profitant de la vulnérabilité de la femme dans notre pays.

Madame Zenebou Mohamed AININA s’engage également aux côtés de ces paires de la société civile pour mener une large campagne de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire national afin que cette loi, si elle est adoptée, soit connue de tous les citoyens mauritaniens et en particulier la femme et la jeune fille, ceci pour les informer de leurs droits et devoirs et se protéger de toute agression à son endroit.

Le groupe des femme exhorte la société civile Mauritanienne de continuer le combat et accompagner le gouvernement pour l’adoption très prochaine de la loi à l’assemblée nationale.

Fait à Nouakchott le 07/5/2020

Madame Zeinebou Sidi Mohamed,

Représentante du Groupe des femmes à la CNDH ( Commission Nationale des Droits de l’Homme )

Source : Groupe des femmes à la CNDH