La Moughataa de Nouadhibou connait depuis le 12 mars et ce jusqu’au 16 avril une opération d’enregistrement des familles pauvres. C’est le ministère de l’économie et de l’industrie qui supervise l’opération d’inscription.
Il faut noter que ce ministère de l’économie et de l’industrie, direction du registre social avait entamé depuis le début de cette année une campagne de ciblage des ménages pauvres au niveau national. Pour la zone nord, la campagne avait commencé avec les communes rurales. C’est ainsi qu’au niveau de la moughataa de Chami depuis le 14 février et ce jusqu’au 22 du même mois une opération d’inscription des ménages pauvres avait eu lieu.
Cet enregistrement a pour objectif premier de cibler les familles dans des situations difficiles afin que les pouvoirs publics par l’intermédiaire de ce registre social leur viennent en aide dans le cas où ils vont organiser des distributions de produits alimentaires dans le cas où les autorités veulent créer de petits projets pour elles.
L’enregistrement va aussi être une occasion pour ce ministère d’avoir une base de données fiable pour les programmes économiques futurs. Mais ce qui est remarquable à ce niveau est que dès que les pouvoirs publics organisent ce genre d’activités sociales, les mauritaniens se transforment tous en groupes vulnérables et démunis, ce qui a pour effet de fausser les calculs des autorités.
Mais, selon des sources très proches des enquêteurs, des gardes fous ont été mis en place pour arrêter définitivement ce genre de comportements insolites des populations visitées. Associer les élus tels que les maires aux opérations, présentation physique de 80% des inscrits, visite des lieux sont parmi les critères mis en place pour remédier aux fausses informations.
Après l’enrôlement au niveau de Chami, l’équipe a séjourné au niveau des communes rurales qui longent le chemin de fer telles que Tmeimichatt et a pu inscrire des ménages tant dans cette commune qu’au niveau des chantiers de Ben Amera, Bir Iguenni, Ahmeyem, inal, El Hadra mais aussi les points d’eau que les proprio de chameliers visitent pour s’approvisionner de cette denrée indispensable.
Ainsi près de 164 familles sont considérées pauvres dans cette zone citée dessus.