Le français comme toute autre forme d’expression n’a jamais fait l’objet d’une quelconque interdiction dans l’hémicycle et certains députés continuent à en faire usage, pas plus tard que durant la dernière plénière, d’honorables députés se sont éloquemment exprimé dans cette langue qui reste en effet à côté de l’Arabe, l’une des langues de communication écrite dans les documents, lois et correspondances de l’Assemblée Nationale.
Mais étant qu’un nombre important de députés s’expriment dans leur langue nationale il est impératif et en conformité avec les exigences de notre règlement intérieur, d’assurer une traduction vers l’arabe.
Le service d’interprétariat ne peut plus assurer la traduction au delà de quatre langues; les trois langues nationales et la langue officielle, en l’occurrence, l’arabe.
Cet impératif d’ordre purement technique a été notifié aux députés intervenants, le président de l’Assemblée Nationale tenait à le rappeler à chaque fois que la nécessité s’impose et à aucun moment, il n’a été dit ni annoncé que le français est interdit.
Il n’est tout simplement plus traduit et comme beaucoup de députés ne sont pas francophones, le Président encourage les intervenants à s’exprimer dans les langues traduites.
Le parlement mauritanien qui se veut ouvert aux médias et qui a entrepris récemment d’importantes mutations dans ce sens, à travers la mise en place d’un site internet réactif, de plateformes d’information désormais présentes sur tous les réseaux sociaux et Possédant une chaîne de télévision parlementaire, expérience unique dans la sous région, se sent aujourd’hui consterné par cette information, dont l’instigateur n’a même pas pris la peine de s’assurer de sa véracité.
L’assemblée nationale qui dément ces faits en bloc, se tient à la disposition de la Presse à travers tous ses démembrements médiatiques pour éviter d’éventuels dérapages pareils.
L’Assemblée Nationale, le 05/02/20
Source : Adrar-Info (Mauritanie)