Le confit opposant le président mauritanien Mohamed Old Ghazouani et son prédécesseur Mohamed Ould Abdel Aziz renvoie en réalité au contrôle de l’Etat, puisque l’UPR [Union Pour la République que les deux se disputent] s’est révélé être un parti-Etat, indique Kane Hambidou Baba, candidat de la Coalition CVE lors de la présidentielle de juin 2019.
Le différend entre les deux hommes «peut comporter des risques d’instabilité» pour la Mauritanie «à partir du moment où le parti [UPR] cherchera à exercer sa primauté sur l’Etat », ajoute Kane dans une interview à Alakhbar à publier prochainement.
Kane Hamidou Bamba rappelle à l’occasion que «nous sommes dans un régime démocratique d’inspiration de la constitution française.
Tant qu’il n’y a pas l’alignement entre l’Assemblée nationale et le Gouvernement, il est clair qu’on va vers une crise de défiance ou une crise qui aboutira soit à cohabitation soit à la dissolution de l’Assemblée nationale ».
Source : Al-akhbar (Mauritanie)