Le 28/12/2019 – Afriquinfos
En prélude au 33ème Sommet de l’Union Africaine (UA) prévu les 09 et 10 février prochains à Addis-Abeba, le Comité technique de l’organisation continentale spécialisé sur la défense, la sûreté et la sécurité a rendu publique un communiqué dans lequel, il s’inquiète de la montée du terrorisme et de l’extrémisme violent en Afrique mais surtout des risques de propagation à d’autres régions du continent.
C’est connu, la région du Sahel, le Bassin du lac Tchad et la Corne de l’Afrique, dont les zones du continent qui ces dernières années sont les plus touchées par des actes de terrorisme avec en toile de fond une montée de l’extrémisme violent.
Le force G5 Sahel forte de 5000 hommes issus du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ainsi que les forces françaises et américaines déployées dans ces régions, n’arrivent pas pour l’heure à endiguer le phénomène.
Pour le Comité technique spécialisé de l’Union africaine (UA) sur la défense, la sûreté et la sécurité alors que se profile le prochain Sommet de l’Union, il y a lieu de s’inquiéter sur la recrudescence du terrorisme qui endeuille de nombreuses familles à travers le continent. Le thème choisi pour la prochaine assise des Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique est justement « Faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l’Afrique ».
Un développement qui ne saurait être possible si l’extrémisme violent et le terrorisme se «se propagent rapidement à d’autres régions de l’Afrique, particulièrement dans l’Afrique occidentale, centrale et australe» comme le craint ledit comité spécialisé.
Aussi souhaite-il la mise en place rapide de la Force africaine en attente (FAA) dans le cadre de l’approche générale mise en œuvre sur le continent contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
L’adoption par la CEDEAO le 21 décembre dernier d’un «Plan d’action» d’un milliard de dollars sur cinq ans pour lutter contre le terrorisme, pourrait contribuer à cela.
Boniface T.