Le 14/12/2019 – Guidumakha.com
Nous dénonçons le laxisme et la souplesse de l’institution judiciaire Mauritanienne à l’égard des esclavagistes féodaux.
Nous avons appris que le célèbre apologiste Soninké, M. Fousseinou Soumani Camara, a bénéficié d’une « liberté provisoire sous contrôle judiciaire », qui lui permettra de s’enfuir du territoire Mauritanien vers la France comme le cas de Fousseinou Bakary Coulibaly alias Tapa Coulibaly.
Beaucoup d’esclavagistes sont condamnés à leur absence en Mauritanie à cause de cette souplesse incompréhensible que leur accordent certains magistrats chargés du dossier esclavage qui les permettent d’échapper à la justice.
Les condamnations restent symboliques sans exécution d’une décision judiciaire pour tromper l’opinion internationale et nationale. Une complicité de certains magistrats avec les criminels esclavagistes au sein de l’appareil judiciaire qui ne dit pas son nom et que nous dénonçons haut et fort.
Le nommé Moustapha Camara, président du réseau groupuscule extrémiste d’esclavagistes Soninké est visé par une plainte depuis plusieurs jours avec des preuves à l’appui de l’apologie d’esclavage sur le réseau Whatsapp. Le procureur du tribunal de Nouakchott traine les pieds à l’inculper pour apologie du crime d’esclavage, malgré que cela est puni par la loi mauritanienne incriminant l’esclavage de six mois à deux ans de la prison ferme.
Que cache cette souplesse ? Une technique judiciaire pour empêcher, décourager les victimes à poursuivre leurs bourreaux ? Pourquoi les magistrats n’assistent pas les victimes comme le préconise la loi ? Peut-on mettre fin à la pratique de l’esclavage et ses séquelles dans de telles conditions ?
Nous ne pouvons accepter un tel comportement de nos magistrats, on se rappelle tous du cas de la jeune fille Gaiya Maïga, le juge d’instruction avait mis les coupables esclavagistes dans le même sort en faisant fuir les bourreaux et la victime vers Bassiknou à 1200 KM de Nouakchott.
La justice Mauritanienne reste vraiment complaisante devant les idéologues apologistes qui pratiquent encore l’esclavage. Nous appelons les magistrats à appliquer la loi incriminant l’esclavage et ses séquelles sur Boubacar Camara alias Moustapha Camara et ses complices.
Les bourreaux sont accueillis comme des héros, exhibent leur fierté, narguent la justice et les victimes, c’est cas même incroyable au 21eme siècle.
Pour rappel, le groupuscule extrémiste Soninké sous le nom Whatsapp « Démocratia Islamique » que dirige Moustapha Camara bénéficie d’un soutien constant des cadres du Guidimakha. Ils interviennent auprès des magistrats, de la police judiciaire ou gendarmerie pour bloquer les procédures judiciaires, parce-que, souvent, ce sont les mêmes familles que les élus et cadres.
Diko Hanoune/ militant Abolitionniste Mauritanien.