Cinq nouveaux sites archéologiques mauritaniens ont été ajoutés à la liste du patrimoine de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), a appris APA mardi auprès du ministère de la Culture mauritanien.
Ces sites dont les plus connus sont ceux d’Azougui, d’Aoudaghost et de Koumbi Saleh ont été inscrits à ladite lors d’une réunion extraordinaire tenue par la commission du patrimoine du monde islamique relevant de l’ISESCO, lundi au siège de celle-ci à Rabat, a précisé la même source.
Située dans la région de l’Adrar, à quelque 500 kilomètres au nord de Nouakchott, l’ancienne ville d’Azougui a été fondée par le dirigeant almoravide Aboubakr Ibn Amer au 10ème siècle. Elle est matérialisée aujourd’hui par le mausolée de l’imam Al-Hadrami, auteur du célèbre ouvrage « Al-ichara vi tadbiril imara ».
Pour ce qui est d’Aoudaghost (plus de 1.200 kilomètres au sud-est de Nouakchott), elle serait fondée vers le 5ème siècle avant de devenir, au Moyen-âge, un centre commercial important pour les Berbères aux abords de l’empire du Ghana. Ce royaume en fit sa capitale après l’avoir conquis en 990.
Quant à Koumbi Saleh (1.200 kilomètres environ au sud-est de Nouakchott), elle n’a été localisée qu’en 1913 suite à des fouilles archéologiques. Elle était considérée comme la capitale politique de l’empire du Ghana à partir du IVe siècle et servait de dépôt de sel et d’or, en liaison avec l’Afrique du Nord. Au XIe siècle, sa population avoisinait les 30.000 habitants.
Les deux autres sites sont deux ksours (villages fortifiés) dans les villes d’Atar (440 kilomètres au nord de Nouakchott) et de Tidjikja (500 kilomètres à l’est de Nouakchott).
MM/ard/cat/APA
Source : Apanews