En effet deux jeunes garçons d’origine esclave, sympathisants de Biram Dah Abeid, indignés par l’inégalité des moyens de sensibilisation surtout en matière de banderoles électorales, ont arraché des banderoles du candidat Mohamed Ould Cheikh Ghazwani qui couvraient des murs et même des arbres du village.
Houssein Simbara Ali Camara chef de village représentant de la liste du candidat prétendant que les deux jeunes :
– Diadié Ali Traoré
– Bakary Sangharé
Sont venus arracher des affiches collées au mur de son domicile, et il a tiré des coups de fusil de chasse (calibre12) blessant gravement l’un à l’épaule et le second à la jambe, la nuit du 15 juin 2019.
Les blessés ont été transportés pour soins à l’Hôpital de Selibaby ensuite à l’Hôpital National de Nouakchott.
Mais pour approfondir les soins les médecins de l’Hôpital National ont exigé les certificats médicaux des blessés qui étaient confisqués à la brigade de gendarmerie de Selibaby. Les parents des victimes Samba Diarra et Diadié Sangharé qui sont allés porter plainte contre le comportement du chef de village, n’ont pas à ce jour obtenu ni le certificat médical ni le procès-verbal de constat de la gendarmerie, le chef de village a été seulement convoqué par la gendarmerie et ne fut retenu qu’une matinée, puis a été libéré.
Pour engager la procédure de poursuite devant la justice, les parents n’ont pas pu obtenir à ce jour les documents justificatifs.
L’Association Mauritanienne de lutte pour l’éradication de l’esclavage et ses séquelles (AMEES) et le FONADH,
– dénoncent ce comportement criminel et injustifiable du chef de village de Hamdalaye et,
– les procédures de blocage des autorités judiciaires du Guidimakha.
Nouakchott, le 22/11/2019
Les signataires :
– Association Mauritanienne pour l’Eradication de l’Esclavage et de ses séquelles (AMEES)
– Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH),
– Collectif des Anciens Fonctionnaires de la Police Victimes des Evénements de 1989
– Collectif des Rescapés, Amnistiés, Détenus Politiques Civils Torturés(CRADPOCIT)
– Collectif des Veuves,
– Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
– Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
– Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
– Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
– SOS – Esclaves,
– Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
– Association de la Femme Citoyenne Engagée (AFCE)
– Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
– Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
– Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
– Association pour le Développement Intègre de L’Enfant (APDE),
– Association pour la Promotion de la Langue Wolof en RIM (APROLAWORIM),
– Association d’Appui au Développement à la Base (SALNDOU).
– Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
– Union Nationale des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal (UNRMS)
Source : FONADH