Le président sortant qui mène contre toute neutralité de l’institution Républicaine de la présidence vertement campagne pour le candidat Ghazouani avait déjà martelé qu’«il n’y aura pas de second tour » et que «Si Ghazouani n’est pas élu, le pays risque une déflagration ».
Ces affirmations du président sortant Mohamed Ould Abdelaziz, qui joue un peu à «l’après-moi, le déluge », trahissent l’inquiétude chez le président sortant qui reste convaincu alors que le discours des candidats concurrents de Ghazouani a beaucoup d’échos auprès des populations.
Une réalité électorale qui s’expliquerait, selon les observateurs, par le bilan socio-économique désastreux du président sortant et qui chercherait aujourd’hui à sauver ses arrières.
Mais pire encore, le président Massaoud Ould Boulkheir, dont le témoignage aurait été divulgué en vidéo, le président Aziz pourrait user de l’Armée pour maintenir son pouvoir. Mais selon les mêmes observateurs, «l’Armée restera Républicaine et ne se sent aucunement concernée par une éventuelle défaite d’un candidat de quel que bord politique qu’il soit ». Ces déclarations ne seraient, en fait, selon les mêmes sources, qu’un « épouvantail » pour apeurer des populations décidées à choisir le candidat qui représenterait leurs aspirations au changement.
Massoud Ould Boulkheir, rappelle-t-on, a annoncé apporter son soutien au candidat Mohamed Ould Ghazouani, censé être porté par le président sortant, Mohamed Ould Abdelaziz.
Source : Mauriweb (Mauritanie)