Je croyais qu’elle était inhabitée et qu’elle se limitait à un site archéologique, a-t-il dit, en réponse à la demande exprimée par le député Babe Ould Benyoug, afin de la classer parmi les villes anciennes, où s’organisent annuellement, à tour de rôle, le festival des villes anciennes.
« C’est un village ou une commune ? », s’est-il interrogé, disant : « je n’ai pas entendu parler d’elle dans les communiqués* ». Le sujet a suscité une vive controverse au sein du Parlement, où l’un des députés a affirmé que Koumbi Saleh porte l’appellation locale de « Sahbi », soulignant qu’elle relève de la Moughataa de Timbedra, dans le Hodh Gharbi.
Le député Mohamed Bouya Ould Cheikh Mohamed Fadel a recommandé la recherche d’informations sur la ville dans les livres et non dans les communiqués et les émissions, rappelant que les livres et les références historiques renferment ce type de patrimoine immatériel.
Ould Baya rappella avoir appris l’existence de Koumbi Saleh, en tant que ville ancienne, pour la première fois, après son entrée à l’école fondamentale en 1962.
Le député Ould Benyou avait rappelé dans son intervention faite devant les députés que Koumbi Saleh était la capitale du royaume du royaume de Ghana, qu’elle a été créée au III siècle et qu’elle était l’épicentre des nombreuses civilisations de la région, appelant à lui accorder de l’importance et à y organiser un festival culturel.
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Traduit de l’Arabe par Cridem