Archives pour la catégorie Articles & Communiqués

Mauritanie : Quand la Diplomatie Devient un Théâtre de la Médiocrité

Les récentes nominations d’ambassadeurs en Mauritanie ont suscité un tollé général au sein de la population. Indignation, choc, incompréhension : les Mauritaniens assistent, impuissants, à une mascarade où les critères de compétence et de mérite ont été totalement écartés au profit de considérations familiales, de favoritisme et d’allégeance aveugle au régime en place.

Des personnalités au parcours douteux, des individus sans qualification avérée et des figures entachées de scandales se voient propulsés aux plus hautes fonctions diplomatiques du pays, reflétant une Mauritanie méconnaissable, à mille lieues de celle respectée et influente de Moctar Ould Daddah.

Un Recyclage de la Médiocrité au Ministère des Affaires Étrangères

Des nominations récentes au ministère des Affaires étrangères ne laissent aucun doute sur la trajectoire prise par la diplomatie mauritanienne. Parmi les nouveaux ambassadeurs, on retrouve un véritable florilège de profils controversés : Lire la suite

« Tzaghridite » Adis Abeba

Je ne me permettrais pas de faire un jugement professionnel sur le comportement de notre honorable ambassadrice, parce que n’ étant pas habilité à le faire. Mais à mon humble avis, il me semble que son acte est inédit, vulgaire et ne sied pas à la fonction d’ambassadeur, surtout dans un moment de grande solennité. C’est un acte regrettable et sa spontanéité ne diminue en rien l’effet de sa maladresse, car la diplomatie exige de la mesure, de la hauteur, de l’habileté, de la convenance et de la civilité. Naturellement, la responsabilité de cette acte pour le moins singulier, incombe, à plus d’un titre, au gouvernement actuel. Lire la suite

À l’honorable député Daoud Ahmed Aicha : La « bidhanité » des haratines est caduque

J’ai suivi ces derniers jours, avec intérêt, le débat suscité par la réponse du doyen Boidiel Ould Houmoid à l’honorable député Daoud Ould Ahmed Aiche, relative au teint de la personnalité historique Abdallahi Ibn Yacine, le fondateur de l’état des Mourabitounes. Même si, ce débat me semble aujourd’hui futile, eu égard aux défis existentiels majeurs et cruciaux auxquels nous devons faire face, il mérite cependant qu’on y avance quelques observations : Lire la suite

La Diplomatie Mauritanienne et les Haratines : Un bilan d’invisibilité et de marginalisation depuis 1960

A vous de juger!
Dans la Diplomatie Mauritanienne depuis l’indépendance en 1960 à nos jour, le nombre d’ambassaseurs Haratines ne depasse point 8, et se résume comme suit:

Mokhtar Ould Daddah,1960-1978, aucun Ambassadeur,
Moustapha Ould Salek et Ould Louly, 1978- 1980, aucun Ambassadeur,
Mohamed khoune Ould Haidala 1979-1984, aucun Ambassadeur,
Maawiya Ould Sid Ahmed Taya 1984- 2004, 4 diplomates, qui sont Mohamed Saïd ould Hemedi, Bilal ould wezzik, Mohamed Yahe ould Ciré et Jar Oul Inala,
Ely Ould Mohamed vall et la parenthèse de المرحوم Sidi ould Cheikh Abdallahi 2005-2008, aucun Ambassadeur,
Mohamed Ould Abdel Aziz 2008-2019, trois Ambassadeurs, Salke mint Bilal Yamar, Sidahmed Ould zahav,
et Khadijetou Mint Mbarek Vall, Mohamed Ould Elghazwani 2019 au 24-12 2025, un seul Ambassadeur , Mohamed lemine Ould Brahim.

Il faut noter que la nomination de Bilal Ould Werzik en 1996 comme Ambassadeur à Washington est venue à un moment où la Mauritanie etait mise au banc des accusés par SOS esclaves du fait du hideux problème de l’esclavage et lui etait désigné pour nier, également Salke mint Bilal Yamar et Sidahmed Ould zahav ont été désignés par Mohamed Ould Abdel à Genève pour contrer la forte diplomatie du mouvement abolitionniste IRA, aussi bien Bilal Ould Werzik que les derniers ont versé dans le déni, ce qui ne leurs a pas empêchés de subir un cinglant revers.

Une autre similitude également unis les deux dictateurs Taya et Aziz, c’est leur haine viscérale contre les Haratines, ce qui s’est traduit par deux discours racistes, le 25-5-2005 , Taya à Akjouj, et le 3-5-2016, Aziz à Nema.
Et tous les deux la Tazabout des Haratine, les a frappé fort, le premier en exil forcé et le second en prison.

Imigine Ould Mbarek

Attention à l’abîme, conséquence directe de la politique de l’Autruche!

 » Pour ceux qui ne la connaissent pas cette politique consiste au refus et à ne pas prendre en considération les dangers et menaces potentiels qui guettent ». Bref.

Depuis certains temps des voix s’élèvent de part et dautre pour dénoncer l’exclusion et la marginalistaion dont est victime la composante Haratine notamment dans les nominations et l’accès aux richesses, composante qui de point de vue démographique, tout le monde saccorde qu’elle est majoritaire du pays. Lire la suite

Corruption : Une loi reformulée suffira-t-elle ?

Lors son dernier conseil des ministres tenu le 16 Janvier dernier, le gouvernement mauritanien a adopté deux projets de loi visant à améliorer celle régissant la lutte contre la corruption. Ce texte entend, d’une part, « combler les vides et insuffisances juridiques relevés par l’expérience de mise en application de la loi 2016-014 relative à la lutte contre la corruption au cours de la période écoulée, et, d’autre part, introduire les recommandations issues de l’examen périodique des dispositions de la Convention des Nations Unies contre la corruption », indique le communiqué du Conseil. Lire la suite

Scandale d’un mariage forcé d’une mineure de moins de 15 ans

Mercredi au cours d’une rencontre avec la presse, organisée au siège de l’Observatoire National des Droits de la Fille et de la Femme (ONDFF), madame Mehla mint Ahmed, présidente de cette organisation très active dans la protection et la promotion des droits de cette frange vulnérable de la population, a révélé le scandale du mariage forcé d’une fille mineure née en 2010. La présidente a particulièrement décrié le mode opératoire particulièrement révoltant de cette affaire touchant à la vie et la dignité d’une jeune fille « victime d’un mariage précoce et forcé, sans le consentement de sa mère qui a choisi de quitter le domicile conjugal pour protester contre le comportement irresponsable du père ». Celui-ci aura été le cerveau d’une véritable machination rendue possible par le manque de vigilance des responsables de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés de la ville d’Atar qui ont établi un certificat de mariage impliquant une fille mineure sur la simple base de son numéro d’assurance-maladie. Aussitôt saisi du problème, l’ONDFF est rentré en contact avec les parents, tout en mobilisant son réseau, en vue de mettre fin à un scandale de nature à porter un grave préjudice à la santé, au bien-être et à l’équilibre psychologique de la victime. Des infos recueillis par l’ONDFF, il ressort que la fille a été livrée en mariage à un proche du père, « qui a déboursé un montant de 150.000 MRU, dont 7000 pour la dot de base, 30.000 pour l’achat d’Iphone », et que « le mari n’a pas consommé le mariage ».

Visant à mettre fin à ce scandale matrimonial, l’ONDFF se prononce pour la restitution immédiate, ou dans un délai de trois mois, de toutes les dépenses engagées par le mari et entend saisir la justice s’il se révèle impossible de trouver un arrangement à l’amiable. Le mariage des enfants, tout comme les Mutilations Génitales Féminines (MGF), sont une pratique néfaste toujours très active au Sahel.

Source : Le Calame

Campagne de débauchage de la section IRA et du bureau RAG Côte d’Ivoire : Biram allume la présidence et le patronat

Biram Dah Abeïd a accusé la présidence de la République et le patronat mauritanien, à travers son président, d’orchestrer une vaste campagne de débauchage des membres de la section IRA de Côte d’Ivoire à coups de monnaie sonnante et trébuchante et de promesses fumantes, afin de l’affaiblir et « disloquer » l’ONG IRA et le projet de parti RAG. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le mercredi 15 Janvier 2025, le président d’IRA Mauritanie et député a déclaré : « Ce n’est pas tant le débauchage de nos représentants en Côte d’Ivoire qui me dérange, mais l’implication directe du régime politique dans cette affaire, à savoir la présidence de la République, le président du parti au pouvoir, le chef du patronat et les Renseignements Généraux ». Lire la suite