Dans ce texte, nous tenterons d’analyser la représention haratine dans l’échiquier politique
mauritanien. Du fait de l’esclavage, cette catégorie a toujours était exclue de l’exercice du pouvoir économique, politique etc.
Il faut attendre le régime de Haïdallah (1980-1984) pour voir le premier Hartani nommé comme gouverneur de région. A partir du coup d’Etat de Maawiya du 12 décembre 1984, on assiste à la nommination du premier hartini ministre. Aujourd’hui, il y a même un premier ministre haratine. Notons qu’il s’agit d’un hartani qui se réclame du parti Baath et par conséquent considère que les haratine sont des arabes. Or les arabes de Mauritanie, qu’il s’agisse des autorités, de ceux issus de certains partis politiques ou de la population maure elle-même nient la persistance de pratiques esclavagistes pour leurrer l’opinion internationale.