Archives pour la catégorie Articles

Crues du Fleuve Sénégal : Que d’eau !

La saison des pluies tire vers sa fin. Les précipitations baissent d’intensité mais les eaux du fleuve continuent à sortir de son lit, via surtout ses affluents, pour inonder toutes les plaines du Walo et envahir les villages riverains, semant le désarroi chez leurs habitants. Maisons submergées ou carrément démolies, champs ravagés et engloutis, Lire la suite

Contribution : La fierté  » Soninkaxu  » en questions

ImageConnu pour être le peuple qui dirigea l’empire du Ghana (wagadu) entre 5ème et 11ème siècle, les soninkos se trouvent principalement dans 4 pays Ouest-africains (La Mauritanie, Le Mali, Le Sénégal et La Gambie).
En dehors de ces pays d’origine, des fortes diasporas sont présentes dans plusieurs pays (En Europe, En Amérique et En Afrique centrale). Islamisés depuis plusieurs siècles, les soninkos s’accrochent à leurs coutumes et traditions ancestrales qui régissent leur vivre-ensemble. Par ce fait, dans l’imaginaire collectif soninké, on peut constater une fierté quasi hautaine par la qualité d’être soninke.
Notre modeste travail de réflexion consistera de disséquer cette fierté Soninkaaxu dans son aspect culturel, social-politique et religieux. Lire la suite

Mauritanie: inondations, immense détresse dans la vallée du fleuve Sénégal

À la suite de pluies abondantes dans les pays de la sous-région et du lâcher d’eau depuis le barrage de Manantali (ouvrage commun aux États de l’OMVS), des dizaines de milliers de personnes vivant dans les localités de la vallée du fleuve Sénégal, sur une étendue de 700 kilomètres, subissent un désastre majeur causé par les inondations. Du côté mauritanien du fleuve, quatre régions sont touchées : Guidimakha, Gorgol, Brakna et Trarza. Lire la suite

Pour réussir notre condition humaine

Peut être une image de 1 personne et sourire
« La condition humaine », roman célèbre d’André Malraux sur le conditionnement du destin de l’homme.
Aujourd’hui, un événement presque anodin remet en cause brutalement le destin de notre pays. Il s’agit de la grève générale décidée par les syndicats de l’enseignement privé sur tout le territoire national.
Jusqu’en 1985 l’école publiqueaccueillait tous les enfants sans aucune discriminationraciale ou sociale. Lire la suite

Passions d’un engagement (34): « Le virage ou le carrefour 24 ».Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

Ou tout simplement: « Rraba wa eliichrine »
Un autre paradoxe a marqué la politique de Ould Haidalla. Malgré l’ampleur de l’aide internationale dont avait profité notre pays dans le cadre de la lutte contre la sécheresse, au plan politique et surtout économique, le gouvernement de Ould Haidalla a bénéficié de peu de soutien au niveau extérieur. On pourrait bien se demander pourquoi la Mauritanie de Haidalla n’a pas réussi à trouver un terrain d’entente avec les institutions financières internationales, notamment la Banque Mondiale et le FMI? J’ignorais franchement les raisons. Lire la suite

Passions d’un engagement (33): L’émergence de l’audiovisuel/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

La naissance de la TVM
Dans les années 1980 en matière de media, la radio demeurait le principal vecteur d’informations. La télévision de Mauritanie (TVM) débutera ses programmes expérimentaux dans la première moitié des années 80. La France avait proposé à la Mauritanie de lui installer le matériel de sa vieille télévision « noir-blanc » datant des années d’après-guerre. Ce que la Mauritanie avait royalement refusé. Ce sera à l’aide de l’Irak de Saddam Hussein d’offrir généreusement à la Mauritanie le montage entier d’une télévision en couleurs après la formation accélérée de son personnel en Irak. Lire la suite

Mauritanie : manifestation en soutien aux écoles privées en voie de disparition

Mauritanie : manifestation en soutien aux écoles privées en voie de disparitionEn Mauritanie, la colère est manifeste dans les écoles privées. La loi d’orientation du système éducatif, adoptée en 2022, rend l’inscription à l’école obligatoire à partir de six ans. Elle prévoit aussi que l’enseignement primaire doit être progressivement réservé aux écoles publiques, ce qui suscite, depuis trois ans, la colère du secteur privé qui perd, progressivement, des classes.

Le lundi 7 octobre, la rentrée scolaire s’est faite sous tension. Les syndicats de l’enseignement privé avaient organisé une journée de débrayage et, vendredi 11 octobre, une manifestation était organisée à Nouakchott qui a rassemblé, selon les organisateurs, une centaine de personnes. Lire la suite

Devoir de mémoire et pour que l’oubli n’efface pas les mauvais actes, la postérité doit savoir que …

Devoir de mémoire et pour que l'oubli n'efface pas les mauvais actes, la postérité doit savoir que:

Après l’entrée en force du parti des opprimés (Action Pour le Changement, AC) en 2001 dans la scène politique nationale et sa percée dans la capitale Nouakchott en gagnant Dar Naîm, Ryad et Sebkha ainsi que quelques capitales régionales à l’instar de Néma et Selibaby, certains idéologues ont conseillé à Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya de mettre fin à l’existence de ce parti Lire la suite

[Dans le rétroviseur] Comment réussir un putsch avec l’aide de la France

Un an, jour pour jour ! Le 5 août 2009, l’« ancien » général est investi président de la République Islamique de Mauritanie. Le 6 août 2008, il renversait le président, Sidi ould Cheikh Abdallahi, démocratiquement élu.

Trois mois plus tard, la visite officielle d’Abdel Aziz à Paris a scellé le processus de légitimation, auquel la France a pris toute sa part, d’un coup d’Etat dans un pays « stratégique ». Lire la suite

Passions d’un engagement (32): Des mesures très osées/Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)

La lutte contre la corruption: vieille recette de nos pouvoirs militaires
Après le succès du retrait de la Mauritanie du conflit du Sahara Occidental, les autorités militaires du pays s’étaient attelées aux tâches internes. Une lutte déclarée fut engagée contre la corruption et l’absentéisme, notamment dans l’administration publique. Le président Ould Haidalla se distingua par sa méthode de visites inopinées.
Le moniteur contractuel ou l’infirmier breveté, perdu dans un coin reculé de la brousse, n’était pas à l’abri d’une inspection inopinée de Ould Haidalla en personne.

Un cas typique d’esclavage
On raconte qu’une fois il descendit dans la moughataa de Rkiz au cours d’une visite pareille. Il tint aussitôt un meeting en présence du hakem et de ses chefs de services. La parole était totalement libre et sans aucune forme de discrimination. Une pauvre femme, relativement âgée, de condition esclave demanda la parole. On la lui accorda. Elle raconta que, suite à une Lire la suite