Réécrire l’histoire de la résistance coloniale en Mauritanie : Une autre résistance ?

Réécrire l’histoire de la résistance coloniale en Mauritanie : Une autre résistance ? Au cours de son séjour au Tagant, le président de la République a promis de faire réécrire l’histoire de la résistance coloniale de Mauritanie. L’engagement a été pris sur les ruines de la ville ancienne de Rachid (Tagant).

Pour le Président, l’histoire de la résistance coloniale en Mauritanie a été travestie, aussi bien par les colons que par les Mauritaniens eux-mêmes. Faut-il alors la réécrire, pour se l’approprier ? Depuis que le président de la République s’est emparé de cette question « sensible » de notre histoire, les media publics, comme gagnés par la frénésie, ont pris le relais.

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Les autorités « ont peur » de faire un recensement du nombre d’esclaves en Mauritanie (Biram)

Les autorités Invité mardi dernier sur la RTBF (Radio-Télévision belge de la Communauté française), à l’émission « Face à l’info », le président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste, Biram Dah Abeid, a affirmé que les autorités mauritaniennes avaient peur de faire un recensement du nombre d’esclaves en Mauritanie.

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« L’aveuglement de la France en Afrique », entretien de RMI avec le journaliste A. Glaser

 Fondateur et rédacteur en chef de ‘’La Lettre d’un continent’’, qu’il à dirigé pendant plus de trente ans, Antoine Glaser est un journaliste et spécialiste de la « France-Afrique ».

Il à publié plusieurs ouvrages à ce sujet : Sarko en Afrique (Plon, 2008), avec Stephen Smith, Africafrance, (Fayard), 2014 et tout dernièrement Arrogant comme un Français en Afrique (Fayard), 2016.

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Thèses et interrogations pour une histoire réconciliée de la Mauritanie (II)

II – Les coups militaires comme rythme national ?

Une certitude et une interrogation, au moins pour la Mauritanie. La certitude est d’expérience : les militaires ne peuvent être renversés que par d’autres militaires. L’interrogation ne peut être tranchée : la présidence de Moktar Ould Daddah ne pouvait-elle prendre fin de manière régulière  selon la Constitution en vigueur ? De même, la présidence de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ?

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Thèses et interrogations pour une histoire réconciliée de la Mauritanie

Tandis que je prépare l’édition des chroniques de ce journal, pour les grandes dates de la Mauritanie contemporaine, et que vont reprendre une seconde série de ces anniversaires mais centrée sur la période 2005-2010 ayant donné naissance à l’état de fait actuel, ainsi que la publication de documents diplomatiques français sur la guerre du Sahara, il m’a semblé utile de faire le point sur l’ensemble de l’histoire nationale, en forme de synthèses mais, aussi, de questions. Celles-ci sont ouvertes au dialogue des lecteurs : b.fdef@wanadoo.fr  ou aux bons soins du journal qui transmettra. Continuer la lecture

Une question que tout le monde se pose : A quoi sert une constitution que personne ne respecte ? /Par le colonel (E/R) Oumar ould Beibacar

Plusieurs fois piétinée par l’armée nationale, sous les applaudissements d’un peuple ignorant et affamé, notre constitution a perdu tout son intérêt et surtout toute sa légitimité. Elle est devenue au fil du temps l’apanage des officiers usurpateurs qui la considèrent comme une simple note de service qu’ils peuvent changer selon leur humeur ou leurs intérêts égoïstes.

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Samory ould Bèye, vice-président du FNDU et secrétaire général de la CLTM, dans une interview exclusive : ‘’Ce qu’on a perpétré contre IRA n’arrivera pas au Manifeste’’

Le Calame : Il y a quelques jours, les dockers du PANPA ont débrayé, avant de suspendre leur mouvement. Des négociations sont en cours, entre le ministère et les partenaires (patronat, délégués travailleurs, syndicats…). Ces grèves sont devenues récurrentes. A votre avis, pourquoi ?

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Mauritanie : Associations et partis politiques non reconnus, quelles solutions ?

Mauritanie : Associations et partis politiques non reconnus, quelles solutions ?  En Mauritanie, les partis politiques et organisations de la société civile peinent à jouir de la « Liberté de réunion et d’association », pourtant garantie par l’article 10 de la Constitution.

Soumis à un régime d’autorisation qui ne dit pas son nom, ces structures voient leurs activités réduites, voire interdites. La formation politique non reconnue, Forces Progressistes pour le Changement (FPC), en a fait les frais, récemment.

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