Au cours de son séjour au Tagant, le président de la République a promis de faire réécrire l’histoire de la résistance coloniale de Mauritanie. L’engagement a été pris sur les ruines de la ville ancienne de Rachid (Tagant).
Pour le Président, l’histoire de la résistance coloniale en Mauritanie a été travestie, aussi bien par les colons que par les Mauritaniens eux-mêmes. Faut-il alors la réécrire, pour se l’approprier ? Depuis que le président de la République s’est emparé de cette question « sensible » de notre histoire, les media publics, comme gagnés par la frénésie, ont pris le relais.

La Mauritanie est le pays des paradoxes. Dans la « République islamique » où se développe l’extrémisme religieux, l’homosexualité est pourtant « tolérée » par la société. Les homosexuels font rarement l’objet de condamnation et, quand c’est le cas, les peines ne sont pas appliquées.
Invité mardi dernier sur la RTBF (Radio-Télévision belge de la Communauté française), à l’émission « Face à l’info », le président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste, Biram Dah Abeid, a affirmé que les autorités mauritaniennes avaient peur de faire un recensement du nombre d’esclaves en Mauritanie.
Fondateur et rédacteur en chef de ‘’La Lettre d’un continent’’, qu’il à dirigé pendant plus de trente ans, Antoine Glaser est un journaliste et spécialiste de la « France-Afrique ».



En Mauritanie, les partis politiques et organisations de la société civile peinent à jouir de la « Liberté de réunion et d’association », pourtant garantie par l’article 10 de la Constitution.