Réaction des ONGs Mauritaniennes de défense des droits de l’homme présentes à la 95e session du CERD ; en réponse au Gouvernement.Continuer la lecture →
A l’occasion de son 5ème anniversaire, la tendance du MANIFESTE que vous présidez, a organisé une marche partie du carrefour Madrid au carrefour de la Foire. Quelle évaluation vous faites de cette sortie ?
Mohamed Vall Handeya : Tout d’abord, nous n’avons pas organisé la seule marche partie du Carrefour Madrid mais aussi celle qui s’est ébranlée à partir du carrefour du château d’eau d’El Mina. Toutes ces deux marches ont convergé vers la place de la Foire Nationale où s’est tenu un grand meeting populaire, rassemblant toutes les franges et composantes nationales.
Je remercie à cette occasion toutes celles et tous ceux qui se sont donnés la peine de nous honorer de leur présence en cette journée mémorable pour laquelle nous avons tant combattu pour la faire adopter par notre peuple, y compris contre ceux qui nous la disputent aujourd’hui. Continuer la lecture

Je ne sais pas pourquoi l’envie me prend de vous écrire. Peut-être parce que vous êtes si vivante qu’on ne cesse de vous voir et de vous entendre. Qui s’en plaindrait, sinon ceux que vous horripilez et ceux que vous provoquez ? Continuer la lecture
La réaction de Biram Dah Abeid sur l’examen de la Mauritanie par le CERD (Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale) de Genève.
«Nous avons constaté l’échec des autorités Mauritaniennes d’apporter un discours et réalisations et aussi un changement nouveau à la situation, au contraire, le déni des autorités Mauritaniennes accompagne une situation qui devient de plus en plus désastreuse. »
A l’heure où le Niger de Mahamadou Issoufou sombre dans le répression aveugle des forces démocratiques, où Joseph Kabila refuse des élections qui auraient dû avoir lieu en 2016,
où Idriss Déby vient de faire voter une nouvelle constitution qui lui permettra de rester au pouvoir une quarantaine d’années, où Denis Sassou Nguesso emprisonne ses opposants, où Aziz condamne à mort ses citoyens pour apostasie et persécute les militants anti-esclavagistes, où Paul Bya, à 85 ans, se prépare pour l’élection présidentielle qui devrait avoir lieu en octobre 2018,
où Ali Bongo torture ses opposants dans un pays dirigé par un véritable système mafieux, et d’autres encore… le discours final du film de Charlie Chaplin redevient d’une actualité évidente. Continuer la lecture

Vint ensuite le fameux émir Ahmed ould Deïd (1930-1944), célèbre pour sa résistance et sa bravoure. Lors de la pénétration, il avait lutté, avec nombre d’autres, contre le pouvoir d’Ahmed Salem ould Ely. Dès les premiers pas des colons chez nous, il avait décidé de mener, avec son frère ainé Sidi, le combat contre ces infidèles envahisseurs. Pendant huit longues années il leur donna beaucoup de fil à retordre. Continuer la lecture

Roger Bésus disait : « L’élite n’a pas sa place dans la cité, si elle n’est pas d’abord conscience. Elle doit être en parties égales, un veilleur et un éveilleur. Si donc il convient, le débat s’institue entre les pouvoirs et les autres, son rôle n’est pas de le passionner mais d’y introduire la raison.
L’élite doit exciter les esprits mais apaiser les passions. La difficulté de sa situation et ce qui la rend suspecte à tous les camps, c’est qu’elle ne peut être inconditionnellement du parti de l’un deux. »
Si j’ai choisi cette définition de Roger Besus sur le rôle de l’élite, c’est parce que nous ne mesurons pas souvent la lourde responsabilité qui est la nôtre dans le destin de notre pays Continuer la lecture
Les artistes groupe Ewlade Leblad, réputés par leur rap engagé et hostile au pouvoir mauritanien, se sont réfugiés au Canada, après avoir appris l’existence de correspondances entre Nouakchott et Dakar, visant leur remise à la police mauritanienne. Continuer la lecture