Les autorités judiciaires de la ville d’Aioun, dans l’est de la Mauritanie, ont interpelé trois personnes, deux hommes et une femme, pour avoir tenu des propos discriminatoires et haineux lors d’une querelle.
Il s’agit du premier cas dont s’est saisie la justice depuis l’adoption de la loi criminalisant de tel comportement l’année dernière et près de deux jours seulement après la circulaire adressée par le procureur général de la république adressée aux procureurs de la république ordonnant une application rigoureuse et ferme de cette loi.
Le procureur de la république (photo) a déféré les trois personnes devant le juge d’instruction et ordonnée leur incarcération.
Lors de la marche contre la haine et la discrimination organisée par le gouvernement mercredi et à laquelle il a pris part, le président Mohamed O. Abdel Aziz s’était engagé quant à l’application ferme de cette loi.
Source : Sahara Médias (Mauritanie)