Depuis quelques jours, des tractations se déroulent dans le plus grand secret entre des députés nouvellement élus, particulièrement ceux de l’Est. Se considérant majoritaires, ils lorgnent ouvertement la présidence de l’Assemblée nationale et ont même leur candidat : Hamadi Ould Meimou, tête de liste nationale de l’UPR.
Le noyau d’une nouvelle fronde est en train de prendre forme, sans qu’on sache jusqu’à présent qui est derrière. Toujours est-il que ses meneurs sont décidés à ne pas laisser ce poste très convoité à des régions ‘’ultra-minoritaires’’, quitte à désobéir aux consignes de leur parti. Comme l’avaient fait les sénateurs en leur temps lors du vote des amendements constitutionnels.
Surtout que le vote pour l’élection du bureau de l’Assemblée est secret. Alors un nouveau coup de Jarnac à la chambre basse du parlement ? Réponse dans quelques jours lorsque le gouvernement se décidera enfin à convoquer une session de l’Assemblée qui devait normalement débuter le 1er octobre.