Peu après le lancement d’un nouveau projet en Angola, le pétrolier français Total a déclaré qu’il recherchait davantage de ressources en Afrique, notamment au Sénégal et en Mauritanie.

La société est historiquement forte en Afrique et, soutenue par la hausse des prix du pétrole et l’amélioration des conditions de son contrat Kaombo de plusieurs milliards de dollars en Angola

Guy Maurice, directeur de l’exploration et de la production de Total en Afrique, a déclaré à Reuters que la société avait réalisé des études sismiques et prévoyait de commencer à forer des puits d’exploration au Sénégal et en Mauritanie en Afrique de l’Ouest.

Il n’a pas donné de calendrier précis, mais une source proche du dossier a indiqué que le forage commencerait à la fin de cette année ou au début de 2019.

La société est plus présente en Afrique que ses rivaux, même si plusieurs d’entre eux sont également des producteurs importants et ont investi des milliards de dollars dans des projets récents.

Exxon Mobil, par exemple, a racheté en 2017 une participation de 25% dans le développement d’Eni Rovuma au Mozambique pour 2,8 milliards de dollars.

Selon une analyse Reuters des déclarations des entreprises, Total détient les plus grandes réserves prouvées en Afrique parmi les principales sociétés pétrolières au monde en 2017.

Avec 1,7 milliard de barils d’équivalent pétrole dans les réserves en Afrique subsaharienne, elle dépasse les 1,5 milliard d’Eni. Pour l’ensemble de l’Afrique, Chevron compte 1,34 milliard , Exxon Mobil 1,1 milliard et Royal Dutch Shell 630 millions.

La société s’attend à ce que ces projets l’aident à augmenter sa production africaine de 7% à 750 000 barils d’équivalent pétrole par jour en 2020 par rapport à 2014. Elle a également acheté des blocs pétroliers en Guinée, en Namibie, en Afrique du Sud et au Kenya

Source : intellivoire.net