L’affaire de l’esclavagisme en Libye a suscité tout un remue-ménage que ce soit au plan continental qu’international. Taxé de tolérer cette pratique dans les pays notamment maghrébins, le chef d’Etat Mauritanien n’a pas mâché ses mots à l’endroit des militants anti-esclavagistes qui l’accusent de laisser perpétrer en Mauritanie ce crime.
En effet, bien que passible de peine allant jusqu’à 20 ans de prison, les réformes sont toujours dans ce pays qui porte encore les traces de l’esclavagisme. Le samedi dernier, Ould Abdelaziz a répondu à ceux qui estimaient que des personnes subissent les mêmes faits, dénoncés en Libye tout récemment.
En effet, bien que passible de peine allant jusqu’à 20 ans de prison, les réformes sont toujours dans ce pays qui porte encore les traces de l’esclavagisme. Le samedi dernier, Ould Abdelaziz a répondu à ceux qui estimaient que des personnes subissent les mêmes faits, dénoncés en Libye tout récemment.
“Pourquoi parle-t-on autant de cette question ? Pourquoi ceux qui soulèvent ce problème aujourd’hui ne l’ont-ils pas fait, il y a quinze ans ?’’, a martelé le président mauritanien.
Apparemment, cette pratique existait bien depuis des lustres, et les autorités n’ont pas jugé bon de la dénoncer à croire qu’elle est rentrée dans les habitudes, le vécu même de la population.
Vivement que les réformes en cours puissent contribuer à éradiquer ce fléau dans le vécu quotidien des pays africains.
Alice BERGS
Source : Africa Top Success