Je promets aux Mauritaniens une lutte sans merci contre le régime raciste et esclavagiste de Ould Abdel Aziz, a déclaré Biram Dah Abeid, à sa sortie de la prison civile de Nouakchott où des milliers de personnes, militants, anonymes et personnalités, sont venus l’acclamer, avecBrahim Ould Bilal.
La cour suprême a décidé mardi 17 mai la mise en liberté immédiate de Biram Ould DAH Ould Abeid et Brahim Ould Bilal (président et vice-président de IRA Mauritanie). Ils avaient été arrêtés à Rosso en novembre 2014 pendant une marche contre « l’esclavage foncier. »
« Brahim et moi, nous sommes fiers de sortir de prison. Malgré nos conditions de détention difficile, nous n’avons pas cédé à l’appel de l’obéissance», a affirméBiram Dah Abeid qui avait du mal à se frayer le chemin, face à la presse.
Très tôt dans la matinée, des centaines de militants des droits de l’homme ont pris d’assaut les abords de la cour suprême Nouakchott. Vers 13 heures à l’annonce de la décision de la cour suprême, ces manifestants ont pris le chemin de la prison civile située à une dizaine de minutes de marche de la cour suprême. « La décision de la cour prouve que nous avons eu le droit d’organiser une marche contre l’esclavage foncier. Nous allons continuer le combat contre les expropriations des terres et contre toutes les formes de discrimination », déclare, devant la prison civile, Balla Touré, un des dirigeants de IRA.
Source : Rédaction Cridem