15 janvier 2016 : Un an après l’arrêt de la Cour de Rosso…, IRA commémore

15 janvier 2016 : Un an après l’arrêt de la Cour de Rosso..., IRA commémoreL’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) a rappelé dans un communiqué de presse diffusé à l’occasion, l’anniversaire de que ce qu’elle considère être la« honte de la justice mauritanienne ».
Il s’agit selon le mouvement, du procès de « l’iniquité et de l’injustice » transformé en mascarade le 15 janvier 2015 à Rosso et au terme duquel le tribunal avait condamné ses deux leaders, Birame Dah Abeid et Brahim Bilal Ramadan ainsi que le président de l’ONG Kawtal, Djiby Sow, à 2 ans d’emprisonnement ferme. 

Le communiqué de rappeler que le seul tort reproché à Brahim Bilal Ramadanest d’avoir participé à une caravane dûment autorisée contre l’esclavage agricole, laquelle caravane avait sillonné la Vallée avant d’être bloquée à 2 kilomètres deRosso.

Le tort du président Birame Dah Abeid, en transit vers Dakar, est de s’être rendu sur les lieux pour tenter de trouver une solution et de comprendre les raisons pour lesquelles les autorités administratives et sécuritaires de Rosso avaient empêché à la caravane de poursuivre son périple.

Le communiqué de rappeler que cet évènement était survenu au moment où IRAenregistrait des succès éclatants dans le domaine des droits de l’homme, mais aussi dans le domaine politique et social, par l’adhésion massive des populations à ses idéaux et par son assise de plus en plus importante sur le plan international.

Et le communiqué de saluer le stoïcisme et le courage de ses leaders qui seraient en train de donner l’exemple du sacrifice suprême au profit des idéaux qu’ils défendent dans les prisons « des esclavagistes » 

Il faut rappeler qu’après le procès du 15 janvier 2015 à Rosso, Birame Dah Abeid, Brahim Bilal Ramadan et Djiby Sow ont aussitôt été transférés à la prison d’Aleg, malgré la protestation de leurs avocats qui voyaient dans cette mesure une violation flagrante du principe de territorialité dans la compétence des juges. Ainsi, le procès en Appel devant le tribunal d’Aleg sera boycotté par le collectif des avocats de défense comme par les deux prévenus.

Au préalable, Djiby Sow avait profité d’une libération conditionnelle pour raison de santé pour s’exiler en Europe. Quelques mois plus tard, après plusieurs pressions, les autorités finiront par transférer les deux leaders, Birame etBrahim, à Nouakchott pour des soins médicaux.

Leur demande de cassation auprès de la Cour Suprême reste bloquée par le parquet d’Aleg, selon le 2ème vice-président d’IRA, Diop Amadou Tijane, lors de la dernière conférence animée par le mouvement.

JOB

Source : L’Authentique (Mauritanie)