L’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, ne devait pas être arrêté, avant l’approfondissement du travail mené par l’autorité législative, a affirmé le leader politique Boïdiel Ould Houmeid.
Il devait par contre être envoyé directement devant les juges (l’autorité judiciaire) pour être entendu et jugé, a-t-il dit, dans son premier commentaire sur la garde à vue de l’ex Chef de l’Etat.
Le président de la République et les ministres ne peuvent, eu égard à la Constitution et aux lois en vigueur dans notre pays, être traduits, que par la Haute Cour de Justice et uniquement en cas de haute trahison.
Les responsables de moindre rang peuvent être jugés quant à eux, pour les fautes administratives, par la Cour des Comptes, a indiqué Ould Houmeid, se référant pour toutes ces précisions, à la loi 89.012 qui crée et régit la comptabilité publique en Mauritanie.
Edité par Aqlame
Traduit de l’Arabe par Cridem