Le 25/02/2020 – Guidumakha
Tous les moyens sont bons pour couvrir les crimes de l’esclavage. Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de la république à Selibaby dans la région du Guidimakha falsifie le crime d’esclavage en une banale affaire de « tutorat d’un mineur » pour couvrir bien évidemment les criminels esclavagistes.
Vous verrez après la transcription les propos du garçon mineur de 8 ans qui a perdu sa mère en 2017, comment et pourquoi procureur, juge et les officiels de l’état Mauritanien jouent pour couvrir avec ruse les criminels esclavagistes. En grosso-modo, les criminels ne risquent pas grand-chose, voila tout. Les pratiques de l’esclavage ont des beaux jours en Mauritanie. Le cas de ce mineur a été pris en charge par IRA-Mauritanie le 13 février 2020.
Voila la transcription des propos tenus par Beibbeu Ould Cheikh : « Moi je viens de Tarteïgué, je ne sais pas où j’y vais actuellement, l’homme avec qui j’étais, me battait chaque jour, je ne sais pas ce que je lui ai fait. Il me battait sans raison.
Un jour, il m’a envoyé pour paître les chèvres, il est venu, il ne faisait que de me battre en brousse avec acharnement. J’ai fui, je l’ai laissé les chèvres. Mon père s’appelle Cheikh Ould Mady, mon frère s’appelle Jaavar, un autre frère qui s’appelle Housseine, ma mère est décédée quand j’étais très petit.
Hier, j’ai fui sans savoir où j’y vais, je suis tombé sur cette famille sans savoir où suis-je. Elle m’a donné à boire, la famille m’a secouru. Actuellement, je ne sais pas où se trouve ma famille biologique………. »
Où se cache la supercherie ? Dans la loi qui devrait protéger les enfants ci-dessous. Malheureusement, la CNDH Mauritanie tente de verser des faux témoignages dans le dossier, prêtant main forte aux esclavagistes criminels pour dénaturer les faits cruels et inhumains de l’esclavage.
Au lieu de porter assistance aux victimes et épauler IRA dans cette difficile tâche, la CNDH opte sur du va- t’en guerre contre IRA sans une raison évidente. C’est ce qu’on appelle du faire un chèque en blanc aux auteurs des pratiques esclavagistes.
Mauritanie : Ordonnance n°2005-015 portant protection pénale de l’enfant
« Article 35. – Nonobstant les sanctions prévues par la loi portant enseignement obligatoire, le fait, sans motif valable pour les parents, le tuteur ou la personne qui a la charge de l’enfant, de ne pas respecter l’obligation scolaire pour les enfants âgés de six à seize ans, après un avertissement adressé par l’inspection académique est, puni d’une amende de 5.000 à 10.000 Ouguiya.
Sont punis d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 ouguiyas, les parents, les tuteurs, les personnes ayant autorité sur l’enfant et les responsables de l’école qui refusent de laisser une fille de moins de 18 ans poursuivre sa scolarité pour cause de grossesse. En cas de récidive, les parents, le tuteur ou la personne qui ont la charge de l’enfant peuvent être condamnés à 20.000 Ouguiya d’amende et à sept jours d’emprisonnement.
Lorsque la mauvaise volonté persiste de la part des personnes responsables de l’enfant, la privation des droits civiques et civils pourra être prononcée pour un an au moins et quatre ans au plus. »