Le 14/12/2019 – DW
Suite à l’attaque djihadiste mardi au Niger, le président français Emmanuel Macron, en accord avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, a décidé de reporter à début 2020 le sommet avec les dirigeants des cinq pays du Sahel prévu en France le 16 décembre à Pau, dans le Sud-Ouest de la France. But de cette rencontre, discuté de l’avenir de la présence militaire française dans le Sahel.
Emmanuel Macron avait annoncé le 4 décembre, à l’issue du sommet de l’Otan, qu’il avait convié les présidents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie à un sommet le 16 décembre à Pau (sud-ouest de la France), pour qu’ils « clarifient » leur position sur la présence militaire française au Sahel, de plus en plus contestée par leurs opinions publiques.
Aussi, le président français avait indiqué qu’il attendait d’eux qu’ils « assument » publiquement le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés, et non pas pour des « visées néocoloniales ». Faute de quoi, avait-il ajouté, il en tirerait toutes les conséquences.
Mercredi, l’Elysée a précisé que toutes les options étaient sur la table, y compris un retrait des 4.500 hommes des troupes françaises de la force Barkhane, qui lutte depuis quatre ans contre les groupes djihadistes au Sahel.
Dans plusieurs capitales africaines, le ton utilisé par Emmanuel Macron a été jugé paternaliste et comminatoire.
L’a-t-il été réellement ? C’est la problématique du débat sous l’Arbre à Palabre cette semaine avec nos invités:
-Me Stanislas Bénéwendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) et actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso.
-Gilles Desesquelles, ancien ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne au Togo, et au Tchad.
-Et Me Abdramane Mamata Touré, avocat au barreau du Mali.
Pour écouter l’intégralité du débat, cliquez sur la photo (ci-dessus).