La première de ces violations est la participation personnelle du président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz en faveur de l’un des 6 candidats, en l’occurrence l’ex ministre de la Défense, Mohamed Ould Ghazouani, lors de l’ouverture de la campagne à Nouadhibou, a dit l’Observatoire dans un communiqué.
Une circulaire du premier ministre a accordé une autorisation électorale automatique de plus de 6 mois à tous les fonctionnaires, a poursuivi le communiqué rendu public samedi à Nouakchott.
Le texte a souligné que cette circulaire signifie la paralysie de l’ensemble de l’administration, y compris les institutions pédagogiques.
Il n’est pas normal que l’administration s’arrête à l’occasion de chaque échéance électorale, a déploré l’observatoire, dénonçant le fait que cette administration, notamment les services centraux et les ministères, appuient automatiquement le candidat soutenu par le pouvoir.
Le communiqué a en outre dit avoir noté l’utilisation des équipements relevant de l’administration, des établissements publics et des forces de sécurité entrain d’exercer des missions de campagne.
Il a par ailleurs dénoncé les violations répétées de certains candidats de la charte d’honneur qu’ils ont signée et qui stipule l’interdiction d’attiser les tendances tribales.
MOO/te/APA
Source : Apanews