
Une question que se posent beaucoup de mauritaniens et qui cache mal leur sentiment de jalousie après la leçon politique que la République du Sénégal, notre sœur, notre voisine, a donnée à l’Afrique toute entière.
Ce sentiment est exprimé avec irréalisme par une certaine opposition, avec philosophie et timidité par le commun des mauritaniens et encaissé par nos dirigeants qui craignent certainement que ce qui est arrivé au Sénégal ne se répercute sur la Mauritanie.

Comme tous les pays, la Mauritanie s’engage de plus en plus sur les questions écologiques. Mieux, elle a mis au point une vision depuis juillet 2000.
Voila plus de deux ans, qu’une affaire foncière préoccupe les populations de la nouvelle Moughataa de Tekane qui au demeurant se sont vus au cours deux dernières décennies expropriées de toutes leurs terres de la chamama les laissant dans un dénuement total et un chagrin continu. 
Après la création d’un tribunal spécialisé de lutte contre l’esclavage, la ministre de l’Action sociale persiste que toute amélioration de la situation de la femme passe par tout texte juridique respectant la Charia. Ces offensives du gouvernement sont considérées par les observateurs comme une instrumentalisation derrière laquelle se cache une justice à deux vitesses et des financements extérieurs. 
En créant par décret présidentiel une Administration nationale de la zakat, le chef de l’Etat a pris une décision unanimement saluée. Une véritable bouffée d’air frais qui a mis du baume au cœur chez les pauvres et les nécessiteux.

