Lauréate du Prix franco-allemande des droits de l’homme de 2018 et de la légion d’honneur de la République française Mekfoula Brahim est une infatigable combattante des droits humains en Mauritanie.
Précisément de l’égalité homme femme. Dans une société fortement marquée par une prééminence patriarcale , Makfoula refuse le statut secondaire assigné aux des femmes mauritaniennes et exige l’égalité.
Elle préside l’association “Pour une Mauritanie verte et démocratique”. Elle a accepté de répondre aux questions de RMI dans le cadre de l’émission l’Entretien de RMI.
Mohamed Cheikh Ould M’Khaïtir a levé le coin du voile sur ses projets d’avenir, qui se focaliseront pour l’essentiel dans les droits de l’homme et pour l’instauration d’une justice sociale en Mauritanie, en particulier pour la frange de « Lem-aalmine », « la plus marginalisée » dans le pays, selon ses propos. Lire la suite →
الأخبار (نواكشوط) ـ أقرّ المجلس البلدية لتفرغ زينه بالعاصمة نواكشوط تغيير أسماء بعض شوارع المقاطعة لتحمل أسماء شخصيات وطنية، وفي اجتماع اليوم الاثنين 11 مارس 2019
Les députés ont adopté, mardi 22 janvier courant le projet de loi N° 001/19 qui autorise la ratification de l’accord de coopération portant sur le développement et l’exploitation des réserves du champ Grand Tortue Hmeyim signé à Nouakchott le 9 février 2018 entre la Mauritanie et le Sénégal.
Une adoption qui a été marquée par un échange tendu entre le député Biram Ould Dah Ould Abeid et le président du Parlement Cheikh Ould Baya.
Prenant la parole et mettant en exergue les inégalités « cruelles » dans la répartition des richesses nationales entre les citoyens mauritaniens, afin d’éviter aux retombées économiques futures du pétrole et du gaz de connaitre les mêmes disparités, Ould Dah a cité la haine et la xénophobie comme les principales conséquences parmi d’autres de cette discrimination économique, en raison du sentiment de certains citoyens d’être victimes de la marginalisation et de l’exclusion.
Un commentaire jugé hors sujet par le président du parlement, qui menaça poliment Biram de lui tirer la parole, s’il continue à parler hors sujet, rappelant que le parlement n’est pas le lieu approprié pour faire des meetings.
Il a fallu de peu que Biram se retire, n’y été la sagesse d’un second député, qui a demandé d’accorder à BDA les 3 minutes réglementaires pour livrer son point de vue sur l’ordre du jour.
Aussi bien le député BDA que le Président de l’Assemblée nationale Ould Baya ont usé chacun en ce qui le concerne et malgré l’échange tendu, de la retenue et de la maîtrise de soi, pour permettre à la séance de traverser cette forte joute parlementaire et aux débats de se poursuivre.