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A.H.M.E. appelle à la libération de Ahmed OULD SAMBA, prisonnier politique de l’Etat mauritanien

Qui est Ahmed OULD SAMBA ?

Ahmed OULD SAMBA est le fils d’Abdallahi OULD SAMBA, ancien douanier ayant exercé à Nouadhibou pendant un certain temps. Ce dernier s’est illustré par son engagement sans faille dans la lutte contre l’esclavage. Sa demeure à Nouadhibou constituait un lieu permanent de rassemblement pour les militants d’El Hor (Organisation de Libération et d’Emancipation des Haratine). Son militantisme s’exprimait sans complexe, ni crainte.

C’est dans cet environnement, marqué par la lutte contre l’asservissement, qu’Ahmed OULD SAMBA a grandi. L’individu étant le produit de son milieu, l’influence familiale fut déterminante dans la construction de ses convictions. Lire la suite

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L’esclavage au sein de la communauté soninké en Mauritanie : analyse des résistances et des discriminations internes

La communauté soninké, principalement localisée en Mauritanie, au Mali, au Sénégal et en Gambie, est longtemps restée associée à des pratiques esclavagistes profondément enracinées. Loin d’être une simple réminiscence du passé, ces dynamiques sociales et hiérarchiques continuent de façonner la vie de nombreux individus au sein de cette société, perpétuant des discriminations systémiques. Cet article propose une analyse factuelle de l’esclavage au sein de la communauté soninké, en examinant les mécanismes d’oppression et les luttes menées pour la justice sociale, tout en tenant compte du contexte historique et juridique de la Mauritanie. Lire la suite

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50ème anniversaire du premier Noyau de Libération des Haratine : 2 décembre 1974 – 2 décembre 2024

Hommage posthume à Madame Coumbeit Mint WERZEG, paix à son âme.

Cet anniversaire marque une étape fondamentale dans l’histoire de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie. Il est aussi l’occasion de rendre un hommage vibrant à une femme exceptionnelle : Madame Coumbeit Mint WERZEG, dont l’engagement silencieux mais déterminé a été essentiel dans la création du premier noyau de Libération des Haratines. Que son âme repose en paix.

Madame Coumbeit Mint WERZEG était la grande sœur de Bilal Ould Werzeg, aujourd’hui membre de la Commission électorale nationale de Mauritanie. Lire la suite

Mauritanie | Le militantisme, nous et nos failles | Entre réalisme et idéalisme ! | Par KS

Après un bref et intime feedback sur une décennie de modeste observateur- acteur de l’écosystème militantiste mauritanien, je me convaincs à croire que nos compatriotes haratines engagés dans diverses initiatives militantes et lobbyistes à l’intérieur ou- et à l’extérieur du système étatique, peuvent constituer une grande source d’inspiration. Ils disposent d’une élite sociale, politique et militante qui n’est pas d’accord à 100% sur TOUT en termes de méthodologie, de tempo, de priorités phasiques, d’adaptation et de champs à investir quand, comment, par qui et avec qui….mais travaille intelligemment et sûrement pour une dynamique d’élévation sociale et politique qui force le respect. Et le collectif communautaire va en bénéficier directement ou indirectement…parce que l’Etat profond dans sa gestion de la chose publique veille par un commerce politique et une sorte de cooptation finement stratégique pour calmer et contrôler. Lire la suite

L’ESCLAVAGE MODERNE EN ARABIE SAOUDITE

Le royaume saoudien est devenu le cimetière des rêves de milliers d’Africaines, victimes d’exploitation qui enrichit les élites des deux continents. Le New York Times lève le voile sur ce système qui traite les femmes africaines comme des marchandises

Un système cynique de trafic humain prospère entre l’Afrique de l’Est et l’Arabie saoudite, entraînant la mort de centaines de femmes parties travailler comme domestiques. Une récente enquête du New York Times révèle que ce commerce lucratif et mortel est soutenu par des personnalités influentes des deux côtés. Lire la suite

Mauritanie : Un militant de l’égalité, de nouveau malmené

Sos Esclaves-Mauritanie vient d’apprendre, non sans inquiétude, l’arrestation et le dépôt à la prison civile de Nouakchott, de l’un de ses membres fondateurs, Ahmed Samba Abdellahi et ce depuis le 16 janvier 2025. Les autorités s’obstinent à le punir d’avoir publié, sur sa page Facebook, de récurrents témoignages qui démontrent, preuves à l’appui, les discriminations durant le processus de recrutement et de promotion du personnel de la fonction publique. D’ailleurs, les récents nominations au sein du corps diplomatique viennent confirmer la solidité de l’argument. A la faveur de ses écrits, – en langue Arabe – l’auteur s’insurge notamment contre la marginalisation des cadres issus de la communauté des descendants d’exclaves, groupe d’origine subsaharienne. Dans la Mauritanie des régimes militaires sous maquillage civil, l’engagement pour l’égalité raciale et linguistique est sanctionné comme une incitation à la haine. Lire la suite

Encore une manœuvre politique hypocrite et méprisante.

Le jeudi 6 mars 2025, le pouvoir a de nouveau décidé d’une parade politique visant à distraire l’opinion publique nationale et internationale, tout en renouvelant le vernis sur la dérive discriminatoire du système en place. Il s’agit du décret instituant la célébration, le 1er mars de chaque année, comme une journée nationale de la diversité culturelle et de la cohésion sociale. Ce projet de décret, louable dans ses objectifs, n’en demeure pas moins une nième manœuvre démagogique, décidée au mauvais moment. Il a été décrété le 6 mars, journée nationale de la lutte contre l’esclavage, célébrée depuis plus de dix ans, toujours en catimini, dans un mutisme quasi total, avec mépris et désintérêt, à l’image de tout ce qui touche à l’esclavage et à la composante haratine.

Il a en outre été adopté par le même conseil des ministres qui, comme à l’accoutumée, a réservé quelques miettes aux cadres haratines dans le cadre du mouvement des hauts responsables du ministère de l’Autonomisation des Jeunes, de l’Emploi, des Sports et des Services Civiques. Ainsi, le jeudi 6 mars 2025, le pouvoir, fidèle à sa politique de mystification méprisante, a une nouvelle fois ravivé les amertumes et les frustrations du néo-esclavagisme d’État dont souffre la composante haratine. Lire la suite

Dialogue politique, Ghazouani invite Birame pour un tête-à-tête

Le président de la République, Mohamed Cheikh Ghazouani a adressé une invitation à son double dauphin aux présidentielles de 2019 et 2024, le député Birame Dah Abeid, pour une audience à deux. C’était le jeudi 20 février 2025, alors que les sirènes d’un éventuel dialogue déchirent déjà l’arène politique. Quid de cette audience qui a pris tout le monde au dépourvu ? Lire la suite

L’ esclavage, puis la marginalisation, mais jamais le néo-esclavagisme d’état pour toujours…

Comme d’habitude le conseil des ministres du mercredi 19 Fevrier 2025 n’a pas dérogé à la règle de marginalisation des cadres haratines. Les heureux promus l’ont été pour la plupart à des fonctions secondaires. Leur nombre est très réduit comparativement au total des concernés par les nominations.

Au stade actuel de l’évolution de la Mauritanie, continuer ainsi à écarter les cadres haratines des centres de décisions de l’état, est une injustice aussi flagrante que l’esclavage d’antan et ne peut que susciter des réprobations et bien des interrogations.
L’état actuel de promotion des cadres haratines aux hautes fonctions de l’état ; Lire la suite