Interview de Hachim Diacko, membre de la coalition Biram Président 2024

Interview-express avec Hachim Diacko, membre de la coalition Biram Président 2024

Le Calame – La coalition Biram Président 2024 vient de boucler une tournée dans les quatre régions de la Vallée. Pourquoi ce périple ?

Hachim Diako : Effectivement, la coalition vient de rentrer à Nouakchott, au terme d’une tournée de plusieurs jours dans la Vallée. Comme vous le savez, cette partie de notre territoire national est affectée par de graves inondations. Lire la suite

Inondations au sud de la Mauritanie : Services minimum des autorités

Inondations au sud de la Mauritanie : Services minimum des autorités

A l’instar des pays de la sous-région, la Mauritanie a connu durant le mois d’octobre des périodes d’inondation qui ont causé d’énormes dégâts matériels. Ainsi, les wilayas du Guidimakha, du Gorgol, du Brakna et du Trarza ont été touchées à suite de pluies abondantes dans les pays de la sous-région et du lâcher d’eau depuis le barrage de Manantali.

Des dizaines de milliers de personnes vivant dans les localités de la vallée du fleuve Sénégal, sur une étendue de 700 kilomètres, subissent un désastre majeur causé par les inondations.

Face à cette situation, les autorités ont assuré le service minimum. Pas de déclaration d’état de catastrophe naturelle, pas de mobilisation à la hauteur des défis, encore moins d’assistance importante au vu des pertes subies par les populations. Et ce ne sont pas les visites folkloriques de quelques responsables à grand renfort de couverture médiatique qui soulageront les populations sinistrées.

Des épisodes climatiques de plus en plus violents, des inondations de plus en plus courantes

Pourtant le bassin du fleuve Sénégal est nettement plus réputé pour sa sécheresse que pour ses épisodes pluvieux. Mais la récurrence avec laquelle les inondations frappent désormais chaque année la région interpelle.

Les inondations sont désormais une habitude en période d’hivernage. Dans la région de Matam, de l’autre côté du fleuve, des ponts ont été détruits, des routes coupées, des maisons englouties et des récoltes perdues. Des épisodes récents et violents qui résonnent comme un écho local aux craintes globales exprimées par les experts du GIEC dans leur rapport achevé en avril dernier.

L’histoire contemporaine de la région semble illustrer parfaitement les risques qui pèsent sur certaine population à cause du réchauffement climatique. Et elle montre aussi comment les aléas climatiques peuvent soumettre les habitants à de fortes contraintes structurelles.

La grande sécheresse des années 70 à 90 a poussé les populations locales à s’installer sur les rives du fleuve. La reprise de la pluviométrie vers le milieu des années 90, conjuguée à l’apparition de précipitations violentes ces dernières années, mettent désormais ces mêmes localités face à des dangers importants.

D’après les experts du GIEC, l’augmentation globale des températures devrait pousser les aléas climatiques à l’extrême. Les sécheresses deviendront de plus en plus brutales, les tempêtes de plus en plus virulentes, les précipitations de plus en plus intenses…

Dans une région marquée par des périodes de sécheresse aggravée, la hausse des températures devrait encore amplifier l’urbanisation à proximité des cours d’eau et des littoraux. Ce qui aura pour effet, si rien n’est maîtrisé, d’exposer de plus en plus d’habitants à des inondations violentes, destructrices et pouvant même être meurtrières.

S’adapter durablement au changement climatique

On mesure donc ici l’importance qu’il y a à ne pas reproduire les schémas du passé et d’inclure le changement climatique dans la réflexion autour du développement durable au Sahel.

D’autant plus que ces accidents ne sont pas non plus une fatalité. De nombreuses inondations auraient pu être évitées avec des infrastructures adaptées, telles des bassins de rétention ou des digues solides facilitant l’écoulement des eaux de pluie.

En tout état de cause, les populations riveraines du fleuve Sénégal font face à une situation sans précédent. De nombreux villages ont été inondés, causant la destruction d’habitations, des pertes de récoltes et de bétail, et plongeant les habitants, déjà en situation précaire, dans une immense détresse.

Le 6 novembre 2024
Propos recueillis par Sikhousso
Source : L’Eveil Hebdo – Mauritanie

Mauritanie. L’école républicaine : l’école des pauvres ?

Mauritanie – L’école républicaine : l’école des pauvres ?

L’agenda politique de ces cinq dernières années octroie une place de choix au projet de réforme du système éducatif national. La loi 2022-023 portant loi d’orientation du système éducatif national consacre cette volonté de semer les graines d’un nouveau type de mauritanien et d’une nouvelle Mauritanie. Lire la suite

[IRA/Laa] Mauritanie : Les vérités qui mènent en prison

Coronavirus : IRA-Mauritanie soutient l'effort des pouvoirs publics et suspend sa communication militanteMAURITANIE : Les vérités qui mènent en prison | Le calame

 

Note d’information

 


Le châtiment

Par communiqué en date du 1er octobre 2024, le Conseil des ministres annonce, sans autre forme d’explication, qu’« Il est mis fin aux fonctions d’Ahmed Samba Abdellahi Samba, inspecteur Général des Finances ». Dans la foulée, la gendarmerie procède à l’arrestation du susdit. Lire la suite

Note de presse | Mise en garde contre les propos calomnieux et mensongers de l’imam Mohamed Sidi Sokhona de Tachott-Botokholo

Lors de son sermon du Vendredi 1 novembre 2024 à Tachott, le dénommé Mohamed Sidi Sokhona semble ignorer les nobles objectifs de cet office religieux. En effet, dans cette localité dont l’actuel vice-président de l’assemblée nationale mauritanienne, Monsieur Sidney Sokhona est originaire, ce prêcheur s’est lancé dans une diatribe d’accusations et de diffamations à l’encontre de notre mouvement d’éveil social engagé contre les discriminations liées à l’esclavage par ascendance dans la communauté soninké. Il a nommé notre organisation anti-féodale Ganbanaaxu Fedde dans son discours truffé d’hypocrisie dans le but de nous salir Lire la suite

Relaxe en première instance en faveur de Diko Hanoune

Le verdict en première instance relaxe Diko Hanoune. Bah Sylla Baba est condamné à payer les frais de la procédure. Merci à la communauté Tallaye de Mpaly Kaba en Mauritanie, France , Bruxelles, USA et dans le monde entier. Merci à toute la grande famille des abolitionnistes partout dans le monde. Un grand merci à Maître Saïd Larifou et son cabinet.

Quand des soi-disant guides spirituels féodaux esclavagistes veulent se faire passer comme des abolitionnistes, voire même victimes du phénomène non le contraire, il y a vraiment de quoi s’inquiéter.

«Le jugement prononcé le 29/10/2024 par la 17e chambre correctionnelle Lire la suite

La déclaration du député Biram Dah Abeïd

Demain sera meilleur, voici notre promesse ! Considérant

* les divergences, discordes, querelles de préséance et incompréhensions entretenues au sein de l’opposition réelle, par le pouvoir du moment et ses prédécesseurs, en vue de maintenir les promoteurs du changement dans un état perpétuel de diversion et de zizanie ;

* les demandes réitérées de partis, d’associations de la Société civile, d’influenceurs et de la majorité de l’opinion acquise à la révocation radicale de la gouvernance des tribus, de l’impunité, des bavures ethnicistes et du blanchiment de l’argent sale ;

* le basculement de l’appareil de gouvernement, de la justice et du commandement militaire et Lire la suite

Unité de l’opposition : Le pari de Biram

Ça bouge depuis quelques mois au sein de l’opposition ! Plusieurs de ses leaders tentent, après une présidentielle marquée par leur incapacité à se réunir autour d’un seul candidat, se retroussent les manches pour « recoller les morceaux », en quelque sorte. Parmi ces acteurs, l’ex-candidat de la coalition « Biram président 2024 » et toujours président du parti non reconnu RAG : Biram Dah Abeïd. Le contexte politique est particulièrement favorable. En effet, en dépit de la contestation des résultats du scrutin de Juin dernier – en premier chef par ledit candidat – et des bisbilles entre celui-ci et le président de l’UFP, l’offre de dialogue du président réélu Mohamed Cheikh Ghazouani a contribué à décrisper la scène politique. Biram qui n’avait pas hésité à évoquer une « crise post-électorale » a su prendre, à la grande surprise de beaucoup, la main tendue de son adversaire dont il ne reconnaissait pas la victoire.

En attendant de trouver un format pour le projet lancé par le président Ghazouani, les membres de la coalition « Biram président 2024 » ont entrepris de restructurer leur mouvement afin d’y réunir tous les acteurs « anti-système ». L’idée avait été déjà lancée à la Lire la suite

Passions d’un engagement (36) : Le choix d’un nouvel emploi [Par Cheddad]

La naissance du phénomène chômage chez nous
Presque durant trois décennies après l’indépendance, les gens ne se bousculaient pas pour l’emploi. L’emploi moderne, généralement dans l’administration publique, accueillait les sortants des écoles modernes. Ceux-ci n’étaient pas nombreux. Par contre, l’emploi dans le secteur privé naissant et les activités commerciales informelles Lire la suite