Grâce à un contexte régional et mondial favorable, se traduisant par une année 2017 de bon cru, l’industrie du gypse en Mauritanie affiche de belles perspectives.
Ainsi, le magazine « Global Gypsum » – le journal de référence de l’industrie du gypse dans le monde – vient de publier dans sa livraison du mois de Juillet 2018 un article du Dr. Mohamed El Moustapha OULD ELEYA, Directeur Général de la Société Arabe des Industries Métallurgique (SAMIA), sur le gypse mauritanien et les opportunités d’exportation de cette matière première très demandée par l’industrie du Ciment (www.globalgypsum.com/pdf/eGGjul2018ns.pdf et www.globalgypsum.com/pdf/3D/GGjul18).L’article présente un aperçu des ressources naturelles en gypse en Mauritanie. Le pays dispose en effet d’énormes gisements, d’une grande
qualité, situés à juste 50 km d’un grand port en eau profonde sur l’océan Atlantique, ce qui lui confère des atouts considérables pour devenir un grand exportateur de gypse à l’instar de l’Espagne ou du Sultanat d’Oman.
Sous l’impulsion de la Société Arabe des Industries Métallurgiques (SAMIA), les exportations mauritaniennes du gypse, vers les marchés de l’Afrique Centrale et Afrique de l’Ouest, traversent actuellement une période de belle embellie.
Ainsi, le magazine « Global Gypsum » – le journal de référence de l’industrie du gypse dans le monde – vient de publier dans sa livraison du mois de Juillet 2018 un article du Dr. Mohamed El Moustapha OULD ELEYA, Directeur Général de la Société Arabe des Industries Métallurgique (SAMIA), sur le gypse mauritanien et les opportunités d’exportation de cette matière première très demandée par l’industrie du Ciment (www.globalgypsum.com/pdf/eGGjul2018ns.pdf et www.globalgypsum.com/pdf/3D/GGjul18).L’article présente un aperçu des ressources naturelles en gypse en Mauritanie. Le pays dispose en effet d’énormes gisements, d’une grande
qualité, situés à juste 50 km d’un grand port en eau profonde sur l’océan Atlantique, ce qui lui confère des atouts considérables pour devenir un grand exportateur de gypse à l’instar de l’Espagne ou du Sultanat d’Oman.
Sous l’impulsion de la Société Arabe des Industries Métallurgiques (SAMIA), les exportations mauritaniennes du gypse, vers les marchés de l’Afrique Centrale et Afrique de l’Ouest, traversent actuellement une période de belle embellie.
Ainsi, elles ont atteint 100.000 tonnes à la fin de l’année 2017.
Ces exportations ont déjà atteint le marché du Mali (par voie terrestre) et d’autres pays en Afrique de l’Ouest et du Centre notamment le Sénégal, la Guinée, le Ghana, le Cameroun et la RD du Congo… grâce au port autonome de Nouakchott.
Dans la continuité de ce nouvel effort de conquête, la Société Arabe des Industries Métallurgiques (SAMIA) voudrait offrir une alternative au marché africain.
Un objectif basé sur un constat : les industries africaines de ciment s’approvisionnent en Espagne à hauteur de 1,5 millions de tonnes par an, alors que la Mauritanie peut leur offrir plusieurs avantages comparatifs, parmi lesquels la proximité géographique.
Par ailleurs, les ambitions mauritaniennes ne se limitent pas seulement au marché africain.
En effet, la SAMIA entend aller à la conquête de toute la façade Atlantique de l’Amérique, de l’Argentine jusqu’au Canada, une région qui importe actuellement plus de 2 millions de tonnes de gypse par an à partir de l’Espagne.
D’autres opportunités existent pour les produits issus du gypse Mauritanien notamment le plâtre qui pourra être exporté en masse vers les Pays de la CEDEAO.
Enfin, un autre marché potentiel pour le gypse mauritanien selon l’auteur de l’article est dans le secteur agricole de l’Afrique de l’Ouest, où l’usage du gypse peut améliorer le rendement des cultures locales telles que les arachides et le riz.
Le gypse peut également aider à résoudre des défis environnementaux majeurs auxquels ces pays sont confrontés notamment la régénération des sols pollués par les remontées d’eau salée comme c’est le cas dans le bassin du fleuve Sénégal ou par les déversements d’hydrocarbures comme c’est le cas du delta du Niger au Nigéria.
Ces exportations ont déjà atteint le marché du Mali (par voie terrestre) et d’autres pays en Afrique de l’Ouest et du Centre notamment le Sénégal, la Guinée, le Ghana, le Cameroun et la RD du Congo… grâce au port autonome de Nouakchott.
Dans la continuité de ce nouvel effort de conquête, la Société Arabe des Industries Métallurgiques (SAMIA) voudrait offrir une alternative au marché africain.
Un objectif basé sur un constat : les industries africaines de ciment s’approvisionnent en Espagne à hauteur de 1,5 millions de tonnes par an, alors que la Mauritanie peut leur offrir plusieurs avantages comparatifs, parmi lesquels la proximité géographique.
Par ailleurs, les ambitions mauritaniennes ne se limitent pas seulement au marché africain.
En effet, la SAMIA entend aller à la conquête de toute la façade Atlantique de l’Amérique, de l’Argentine jusqu’au Canada, une région qui importe actuellement plus de 2 millions de tonnes de gypse par an à partir de l’Espagne.
D’autres opportunités existent pour les produits issus du gypse Mauritanien notamment le plâtre qui pourra être exporté en masse vers les Pays de la CEDEAO.
Enfin, un autre marché potentiel pour le gypse mauritanien selon l’auteur de l’article est dans le secteur agricole de l’Afrique de l’Ouest, où l’usage du gypse peut améliorer le rendement des cultures locales telles que les arachides et le riz.
Le gypse peut également aider à résoudre des défis environnementaux majeurs auxquels ces pays sont confrontés notamment la régénération des sols pollués par les remontées d’eau salée comme c’est le cas dans le bassin du fleuve Sénégal ou par les déversements d’hydrocarbures comme c’est le cas du delta du Niger au Nigéria.
Source : 360 Afrique