Que peuvent nous dire aujourd’hui ces nombreux soutiens, qui ,en réalité ne savent plus  là ou se donner la tête en se voyant trahis, par les généraux et les colonels en retraite qui prépareraient tranquillement la transition du pouvoir  sans coup férir ? La Honte d’applaudir sans conviction a eu dans  ce pays  la coupe assez pleine, voyons ce qu’ils deviendront  nos frères « saavagas »

 Les dés de l’embryon  de démocratie sont pipés et nos hommes politiques dans leur grande majorité opportunistes ont été minutieusement roulés dans la farine par un général  futé et fin connaisseur de la mentalité  de son environnement, joue non seulement la montre   mais  des revirements spectaculaires ou contradictoires  pour mettre dos à dos ses adversaires et d’autres ambitieux  pour le pouvoir en Mauritanie. Le jeu en vaut la chandelle pour se pérenniser au pouvoir ou obtenir une porte de sortie honorable.

 Selon une information crédible venant de la maison ocre que je retrouve d’ailleurs dans un article sur cridem, l’un  des conseillers du Président l’aurait conseillé de créer rapidement un parti politique dont  les principaux dirigeants  seront les généraux à la retraite et les colonels  actuellement mécontents  et amers de n’avoir pas pu accéder à ce grade de clientélistes et ainsi créer un pont, un tampon  et une certaine accalmie  vers son maintien ou sortie de la maison ocre.

 Les proches du général  Mohamed Ould Abdel Aziz auraient sans difficulté approuvé l’initiative de  la création  de ce parti qui serait un  rempart à d’autres officiers dont le colonel Oumar Ould Beibecar ou beaucoup personnes autour du président  soupçonneraient ses réelles intentions à la suite de l’élan d’admiration et de soutien dont il a pu bénéficier lors de ces dernières sorties  sur la toile, alors qu’en réalité il ne s’agit que d’une peur bleue  des conseillers préoccupés pour  leur pain et leur confort matériel  supposé.

 Beaucoup, voient  dans cette initiative quatre  choses fondamentales très caractéristiques :

 Premièrement : Faire taire  ses généraux et colonels  et les occuper afin de ne point les laisser  s’éparpiller dans les partis politiques traditionnels pour faire du genre , Ould Beibécar qui pourra faire très mal au pouvoir avec un  grand déballage du système gabégiste, esclavagiste et raciste , susceptible  de faire beaucoup de dégâts à un général qui a fait du favoritisme et du clientélisme sa méthode de  gouvernance pour mieux tenir  et entretenir sans gêne les rouages du système  de pillage systématique de nos richesses nationales .

 Deuxièmement : Le général préparerait ses arrières, soit en faisant un  jeu à la Poutine avec ce nouveau parti en gestation ou son exfiltration à l’extérieur du pays  pourrait  se faire en cas de pépin sans avoir à rendre compte  au lendemain à un tribunal après la dilapidation minutieuse et méthodique  de nos  richesses nationales par des marchés et sociétés fantômes.  Ainsi donc convertir  les supposés tortionnaires à des hommes politiques propres, en évacuant  de nombreuses demandes et soif de justice face à l’impunité des crimes commis contre nos compatriotes Négro-Mauritaniens.

 Troisièmement : Arrêter toutes ambitions présidentielles  des membres de l’UPR, anciens premiers ministres et d’autres applaudisseurs  de grands gabarits sous l’ombre prêts à sauter sur l’appât.

 Quatrièmement :Face un adversaire redoutable  demain ,qui serait  incontestablement son challenger  des dernières  élections présidentielles  du 21 juin 2014  MrBiram Ould Dah Ould Abeid , le général essaie à tout prix, de rendre la lutte contre l’esclavage  inopérante et impossible à réaliser  pour protéger la fratrie, les tribus et répondre aux recommandations des chefs de tribu et émirs tapis dans l’ombre ,les mêmes qui l’ auraient conseillé  son emprisonnement à Aleg.

 Chers compatriotes, nous voyons que nous ne sommes pas loin de la Birmanie ou de la Corée du Nord, seules les méthodes et les  mentalités  différent  et  nous continuons  pourtant, malgré tous  ces  coups bas à croire à ce général qui nous conduira inéluctablement vers le  chaos. Changeons  vite et rendons nos vies et nos intelligences utiles à la Mauritanie et à ses populations. Ce 16 novembre 2015, j’ai constaté  dans les rues de la capitale, la mobilisation  impressionnante d’un bataillon de militaires armé pour accompagner le malade Biram Ould Dah Ould Abeid à l’hôpital   pendant que  des jeunes filles sont violées dans les quartiers périphériques sans sécurité  et ni assistance dans les vols à l’arraché, alors comment allons nous comprendre  nos  autorités dans leur aveuglement à torpiller notre jeune démocratie et d’en découdre à des militants de droits de l ‘homme à mains nues et malades de surcroit.