Plus de 1000 jeunes femmes et jeunes mineures sont actuellement en Arabie Saoudite dans de très mauvaises conditions, a rapporté dimanche la présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF),Aminétou Mint El Moctar, s’appuyant sur le témoignage de l’une des filles victimes de la traite en Arabie Saoudite qui vient de rentrer en Mauritanie.
« Plusieurs parmi, elles sont séquestrées, battues et violées, leur seul crime est d’avoir refusé le désir animal de leurs employeurs », a indiqué Mme Aminétou Mint El Moctar sur sa Page Facebook.
« AFCF lance un appel aux autorités mauritaniennes de prendre leur responsabilité devant cette situation dont elles sont le seul responsable et met en garde les autorités saoudiennes des tortures graves et le déshabillement à nue par la police saoudienne de ses filles et nous avons les traces de la torture, du viol et les témoignages enregistrés des victimes que nous pouvons utiliser contre ce pays », poursuit la présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF).
En dernier juillet dernier, Mme Aminétou Mint El Moctar révélait le sort d’environ 200 jeunes Mauritaniennes parties travailler en Arabie saoudite mais qui auraient en fait été réduites en esclavage.
Après la pression d’ONGs de défense des droits de l’Homme, à travers des sit-in, marches et conférences de presse, plusieurs d’entre elles sont revenues enMauritanie. Avec cette nouvelle révélation, le mystère continue toujours sur cette affaire de filles jeunes et des petites filles de familles très pauvres qu’on emmène en Arabie saoudite. Rappelons qu’aucune enquête n’a été diligentée dans ce sens par les autorités mauritaniennes, comme l’ont réclamé, à plusieurs reprises, ces organisations.
Source : Rédaction Cridem