Dans le sillage de la crise économique née de la Covid-19, le président mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani a annoncé un plan de relance de 240 milliards MRO. Objectif : relever les difficultés économiques créées par la pandémie de COVID-19 dans le pays.

Selon le Ministre des Affaires économiques et de Promotion des secteurs productifs, Kane Ousmane Mamoudou, cette enveloppe financière va permettre d’élargir les priorités pour tenir en compte des difficultés dont font face les Mauritaniens ainsi que la création de 50.000 emplois. « C’est un élargissement des engagements du Président de la République », a expliqué Ousmane Mamoudou Kane qui était l’invité de la Télévision de Mauritanie (TVM) ce jeudi 03 Septembre 2020.

Sur la TVM, le Ministre des Affaires économiques et de Promotion des secteurs productifs a éclairci les orientations de cette enveloppe financière qui vise notamment à aider les populations ainsi que les secteurs productifs tels que l’agriculture, l’élevage ou encore la pêche qui ont été lourdement impactés par la COVID-19.

Mais, le ministre des Affaires économiques et de Promotion des secteurs productifs assure que la mise en œuvre de ce programme ne se fera pas sans transparence.

Et sur ce point, voilà ce qu’a dit Ousmane Mamadou Kane : « le risque important et ça, je crois qu’il est important que les mauritaniens le sachent, c’est la mise en œuvre. Il faut arriver à mettre en œuvre un plan aussi ambitieux dans de bonnes conditions, dans la transparence et dans les délais prescrits par le président de la République. Pour moi, c’est ça le défi auquel tous ceux qui seront concernés par la mise en œuvre de ce plan auront à faire face ».

Le secteur privé sera également concerné par la mise en œuvre de ce plan de relance, a ensuite rappelé Ousmane Mamoudou Kane qui s’est efforcé d’expliquer qu’il ne s’agissait pas d’un plan de relance pour changer l’économie mauritanienne mais, selon lui, qu’il s’agissait d’initier un processus de changement de l’économie, en dénouant les points de blocage, mais aussi en développant de nouveaux gisements de croissance et d’emplois.

Par Babacar Baye NDIAYE, pour Cridem