Le 18/01/2020 – RFI Afrique
Christophe Bigot, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, séjourne à Bamako.
Dans la capitale malienne, il assistera notamment, dimanche 19 janvier, à la réunion de « relance » du comité de suivi de l’accord de paix d’Alger. Le vendredi 17 janvier, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigot, a rencontré la presse nationale et internationale à Bamako pour parler notamment de « l’après Pau ».
En, d’autres termes, les actions en cours pour lutter efficacement contre le terrorisme au Sahel après la rencontre de Pau, une ville du sud-ouest de la France, entre le président français et ses homologues sahéliens.
« Lutter avec détermination contre le terrorisme »
« Tous ensemble, dit Christophe Bigot, nous allons lutter avec détermination contre le terrorisme. Aujourd’hui, l’armée malienne a réceptionné treize véhicules blindés de transport de troupes offerts par l’Union européenne. Donc, le renforcement des capacités militaires, c’est de la formation, c’est de l’équipement, c’est de l’armement, c’est très important. Il faut construire des routes, il faut construire des hôpitaux, et ça c’est l’alliance Sahel dont l’assemblée générale va se tenir à Nouakchott en février sous l’autorité de Jean-Yves Le Drian, mais qui vise essentiellement à faire plus, mais aussi à faire mieux pour répondre aux besoins des populations. »
« La situation est grave »
« Donc, c’est tout cela qui va être mis en œuvre après Pau, explique l’envoyé spécial de la France pour le Sahel. Les ministres des Affaires étrangères et des Armées doivent se réunir dans trois mois, puis, ensuite, dans six mois est prévu à Nouakchott un sommet des chefs d’États. On ne perd pas de temps, et on a un calendrier extrêmement serré. Pourquoi ? Parce que la situation est grave », conclut-il.