Vidéo :
Association des Femmes Chef de Famille (AFCF) : Lutte contre les
discriminations
L’Association des
Femmes Chefs de Famille (AFCF) a été créée le 17 Août 1999, par
un groupe de 75 femmes multidisciplinaire (militantes, juristes,
économistes, nutritionnistes et sociologues). Cette ONG a pour
but de venir en aide aux femmes malmenées par la
société.
Aminata mint Mokhtar, est la présidente de
l’AFCF depuis sa création jusqu'a aujourd’hui.
- Les
objectifs de l’AFCF sont: l’émancipation de la femme dans un
esprit libre et clair, par la lutte contre les discriminations,
le manque d’éducation, l’esclavage.
CLIQUEZ SUR LE
LIEN :
http://www.youtube.com/watch?v=_BiDN3j50MQ&feature=player_embedded#!
Africa
N°1, Minetou Moctar Ely - AFCF : nous avons décidé de porter
plainte pour exploitation... ...de mineures contre les parents
des fillettes et la femme qui les exploitées !
Les
organisations de défenses des droits de l’homme et le collectif
d’avocats du président du mouvement abolitionniste IRA Biram ould
Dah Ould Abeid, viennent de tenir une conférence de presse, après
la condamnation de ce dernier à 6 mois de prisons pour
dénonciations de pratiques esclavagistes même si,
officiellement, le pouvoir de Nouakchott l’a jugé, condamné
et jeté en prison pour atteinte à l’ordre public.
Le
pouvoir mauritanien, toujours ulcéré par toute référence à
l’esclavage, s’est servi d’une altercation entre les forces
de police et les militants de l’IRA pour régler des comptes à
Biram affirme l’un de ses partisans. Biram et son mouvement avaient
dénoncé des cas d’asservissement des fillettes dans une banlieue
du sud est de Nouakchott.
Intervenant à la faveur de cette
conférence de presse, la présidente de l’AFCF Minetou Mint Moctar
Ely devait préciser que son organisation a décidé de porter
plainte pour exploitation mineures contre les parents des
fillettes la femme qui les exploitées.
La présidente de
l’AFCF devait à cette occasion rappeler que l’esclavage existe
en Mauritanie aussi bien chez les arabes que chez les
négro-africains. Lorsqu’un cas est porté devant les
tribunaux, il doit être traité en toute indépendance de la
justice a déclaré Minetou Mint Moctar Ely avant de marquer
son étonnement face à tout ce tintamarre autour d’une
dénonciation classique des pratiques d’esclavage ou
d’exploitation de mineures.
Pour les deux cas, les
textes sont clairs, il faut tout simplement appliquer a soutenu la
présidente de l’AFCF.
Autres intervenants : Balla Toure de
l’IRA, Boubacar Ould Messaoud de SOS-esclaves et maitre Bilal ould
Dick du collectif de la défense de Biram et des autres
militants des droits de l’homme, ont tour à tour jugé
disproportionné le verdict du procés et réclamé la libération
des détenus d’opinion.
Balla Toure a réitéré le
caractère pacifique de leur combat contre le racisme et l’esclavage
tandis que Boubacar Ould Messaoud devait lancer une pique en
direction du pouvoir mauritanien : si le pouvoir mauritanien
croit que la résolution du phénomène de l’esclavage en
Mauritanie ou de l’intégration des harratines dans la vie
active au vrai sens du terme, se limite à la nomination de quelques
cadres harratines à des postes ministériels, il se trompe
lourdement !
Ceux qui sont nommés, c’est pour leurs
poches. Les populations harratines croupissent toujours sous le
poids de la misère et l’ignorance. Nous sommes plus que jamais
préoccupés si le pouvoir mauritanien se met à jeter en prison
les militants de droits de l’homme qui luttent contre
l’esclavage BIRAM a ses convictions et fait partie de ceux-là a
martelé Boubacar Ould Messaoud avant d’énumérer la liste des
chefs d’états mauritaniens sous le règne desquels, la
Mauritanie a arrêté persécuté, jugé et condamné des militants
des droits de l’homme pour avoir osé dénoncer l’esclavage.
Ces chefs d’états sont : Mohamed Khouna Ould Haiddala en
1981, Maaouya Ould Sidahmed Taya en 1998 et Mohamed Ould Abdel Aziz
en 2011.
Salem Mejbour Salem - Africa N°1 Nouakchott.
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