MEMRI
Middle
East Media Research Institute Dépêche
spéciale n° 3495 Le
salafiste britannique Abou Mounisa : Déraciner la démocratie pour
que la société toute entière se prosterne devant Allah
Ci-dessous
des extraits d´un discours du salafiste britannique Abou Mounisa
lors de la conférence de l´Eveil tenue le 15 décembre 2010 et mise
en ligne sur Internet. Voir les extraits vidéo
sous-titrés en anglais :
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2744.htm
"Notre dawa doit être une dawa contre le
système, que nous remplacerons par l´islam… Nous voulons que la
société toute entière courbe la tête devant Allah"
Abou
Mounisa : "S´agissant de Dawa [appel à l´islam], ne pensez
pas, chers frères et sœurs, que notre dawa consiste à appeler à
l´islam une poignée de gens dans la rue.
Notre
dawa doit être une dawa contre le système, que nous remplacerons
par l´islam. C´est ce que nous devons faire, mes chers frères :
nous devons appeler l´ensemble de la société à l´islam. Nous ne
nous contentons pas d´appeler un frère ou une sœur à suivre la
religion d´Allah. Nous voulons que la société toute entière
courbe la tête devant Allah. Nous ne voulons pas qu´une seule sœur
porte le khimar [voile] ou le jilbab [robe] ; nous voulons que la
société toute entière porte le khimar ou le jilbab. Nous ne
voulons pas que seuls nos frères et sœurs se prosternent devant
Allah. Nous voulons que toute la société en fasse autant. C´est la
dawa du prophète Mahomet. C´est notre dawa, chers frères et
sœurs. (…) Si vous vous tenez derrière
votre stand de dawa, vous contentant d´inviter les gens à rejoindre
l´islam, à l´instar de Zakir Naik [prédicateur], pensez-vous que
vous allez changer la société ? Sans attaquer la loi l´ordre
[établi] ? Non, mes chers frères, impossible de changer la société
de cette façon. La société ne pourra pas changer. Nous devons
provoquer la société pour qu´elle change." "Qui
autorise cette liberté ? Qui autorise cette démocratie ? Qui permet
à ces faux dieux d´exister ?" "En outre, ce
que nous devons comprendre, c´est qu´à l´époque où le prophète
Mahomet était à la Mecque, il s´y trouvait 360 idoles.
Aujourd´hui, on ne vénère plus d´idoles physiques.
Aujourd´hui, on vénère les idées de démocratie, de liberté et
de capitalisme. Voilà ce que l´on vénère aujourd´hui. La femme
dira : je suis libre d´avorter. L´homme dira : je suis libre de
pratiquer la promiscuité sexuelle. Vous voyez ce que je veux dire ?
C´est la réalité d´aujourd´hui. Qui autorise cette
liberté ? Qui autorise cette démocratie ? Qui permet à ces faux
dieux d´exister ? Le gouvernement, la loi et l´ordre [établi]. Ce
sont eux qui le permettent. Quand le [peuple] dit au prophète
Mahomet : pourquoi ne pas ajouter votre dieu aux nôtres ? Ca n´en
fera qu´un de plus – vous n´avez qu´à l´ajouter. Il répondit
: Non !" (…) "Nous devons
couper la tête de la démocratie pour la déraciner." "Il
dit : Croyez-vous que je vais mêler mon Dieu aux vôtres ? Je ne
mêle jamais mon Dieu aux vôtres. Il m´est impossible de mêler mes
dieux [sic] aux vôtres et je ne le ferai jamais. Je crois qu´Allah
se suffit à Lui-même. Il n´a pas besoin de vos dieux. Je suis venu
détruire vos dieux. Quand Allah accorda au prophète Mahomet la
victoire à la Mecque, il se rendit à la Kaaba et détruisit tous
les 360 dieux qui s´y trouvaient. Mais vous savez quoi, Il ne s´est
pas arrêté là. Savez-vous ce qu´il a fait ? Il s´est rendu dans
les régions des idoles : Lat, Uzzat et Manat. Il est allé jusque
dans ces régions, et a demandé : où se trouve Uzzat ? Où se
trouve Manat ? Il est allé les trouver et les a détruites, tuées,
leur a tranché la tête, les a décapitées. Voilà pourquoi, mes
chers frères, nous devons couper la tête de la démocratie pour la
déraciner." "Nous devons attaquer chaque jour
leur système… Nous devrions mettre tout notre coeur, pour l´amour
d´Allah, à détruire l´intégralité de leur système et le
remplacer par l´islam." "Nous devons couper
la tête du capitalisme pour le déraciner, nous en emparer, le tuer
à la racine. Voilà ce que nous devons faire. Nous devons le haïr
au point, mes chers frères, d´attaquer chaque jour leur système.
Chaque jour. Exactement comme le prophète Mahomet. (…) Voilà
ce que devrait être notre sentiment. Voilà ce que nous devrions
croire. Nous devrions mettre toue notre coeur, pour l´amour d´Allah,
à détruire l´intégralité de leur système et le remplacer par
l´islam. (…) Qui autorise
l´alcool, pour commencer ? La loi et l´ordre [établi]. C´est
pourquoi nous devons nous tourner vers la loi et l´ordre [établi].
Nous devons attaquer la loi et l´ordre [établi]. Un homme de
l´époque du prophète Mahomet… Désolé, excusez-moi. Omar ibn
Al-Khattab aperçut une femme habillée de façon inappropriée. Ce
que Mahomet a fait… Non, désolé… Ce qu´Omar ibn Al-Khattab a
fait… Il est allé la trouver et l´a frappée. Il l´a frappée.
Il lui a dit : ´Comment oses-tu aller dans les rues de Médine, qui
appartient au prophète Mahomet, ainsi vêtue ?´ Elle s´est
retournée et lui a dit : ´Qui êtes-vous pour vous pour me dire
comment m´habiller ?´ Vous savez ce qu´il lui a répondu ? ´Je
suis l´émir des croyants.´ Mais de nos jours, nous ne pouvons
gifler toutes les femmes dans la rue. Nous ne le pouvons pas. Cela ne
nous est pas permis. Donc ce qu´il nous reste à
faire, c´est nous tourner vers le munkar [le mal]. Nous devons nous
retourner et attaquer la société. En nous attaquant à la racine du
problème, nous supprimons le problème. Mais si vous ne faites que
vous occuper des branches, en saisissant une poignée par-ci, une
poignée par-là, vous n´allez pas régler le problème. Cela ne
réglera jamais le problème. Nous devons nous attaquer à la racine
du problème, qui est la loi humaine, le système humain qui nous
régit aujourd´hui. Vous comprenez, mes frères ? C´est ce que nous
devons faire." "Nous devons nous occuper de
ces lois, les remplacer par l´islam… et attaquer Daoud
Kamroon" "Nous ne pouvons pas simplement nous
asseoir jusqu´à ce que nos frères disent : Mon frère, ce que tu
fais est interdit. Ma sœur, ton foulard est complètement prohibé –
c´est une grosse bosse sur la tête. Ce n´est pas comme ça
qu´on fait. Ce qu´il faut, c´est dire à ta sœur que sa bosse est
inconvenante. Il faut aller dire à son frère qu´il a tort. Et
il faut aussi encourager le bien et interdire le mal, et faire que la
société se prosterne devant Allah. Voilà ce que nous
devons faire, mes chers frères. Nous devons attaquer les dirigeants.
Nous devons nous retourner et attaquer… comment il s´appelle ?
Daoud Kamroon… Cameron. Il l´appelle Daoud Kamroon. Nous devons
l´attaquer. Nous devons dire : vos lois sont opprimantes. Nous
devons nous occuper de ces lois, les remplacer par l´islam. Voilà
ce que nous devons faire."
[...]
Source
: www.memri.org/french
|