Démission de l’UPR
Chers lecteurs de
TAHALIL HEBDO et, à travers vous, tous les lecteurs de toute la
presse nationale, huit guides touristiques, dont je fais partie,
sont victimes, depuis des mois et des mois, d’une injustice
notoire. La SOMASERT...
...une filiale de la
plus grande société minière du pays, la SNIM, s’était
engagée à les embaucher. Mais les responsables de cette
dernière en ont décidé autrement. L’arbitrage, mis en place,
depuis 2009, par l’inspection du travail, n’a pas abouti,
aussi les guides ont pris un avocat et porté plainte contre la
SOMASERT. Malheureusement, chaque fois qu’une date est
fixée, par le tribunal du travail, pour le jugement de ce
différend, elle est, toujours, reportée… Une trouble affaire,
donc, où la SOMASERT et la justice apparaissent complices. Voilà
pourquoi moi, Mohamed Ould Chenane, petite goutte du marigot, je
déclare ma démission du parti de la majorité, l’Union Pour la
République (UPR). Mais, goutte à goutte, le marigot se
dessèchera, un jour… Faute à ceux qui ne veulent pas voir le
pays avancer, dans un climat de clarté, de justice et de
quiétude.
MOHAMED OULD CHENANE TEL
PORTABLE : 46 47 89 54
Source : www.journaltahalil.com
Le transfert du président renversé dans son village natal ne vaut
pas retour à l’ordre constitutionnel
L’Union Européenne (UE) devra "tirer les
conséquences" de l’attitude de la junte en Mauritanie, car le
transfert du président renversé dans son village natal "ne vaut pas
retour à l’ordre constitutionnel", a dit vendredi 14 novembre, le
ministère Français des Affaires Etrangères.
"Le retour du président élu dans son village natal ne vaut pas retour à
l’ordre constitutionnel, d’autant plus que ce que l’on comprend, c’est que le
président élu et légitime de Mauritanie semble être toujours sous
résidence surveillée", a déclaré le porte-parole du ministère, Eric
Chevallier, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
"Nous rappelons à la junte mauritanienne qu’il reste cinq-six jours
avant le 20 novembre, et que ce n’est vraiment pas le signe qui nous fait
penser que cela va dans le sens qui a été très clairement souhaité par l’union
européenne", a ajouté M. Chevallier.
"Cette attitude de la
junte va, malheureusement, si on continue sur cette pente, conduire à ce que l’Union
Européenne soit conduite à en tirer les conséquences, ce que nous déplorons",
a ajouté le porte-parole.
L’UE a réclamé "la libération du président, la libération du
premier ministre légitime, le retour à l’ordre constitutionnel, et
l’organisation notamment d’élections dans un temps rapproché et de façon
structurée, organisée et transparente", a rappelé M. Chevallier.
L’évolution de la situation en Mauritanie "ressemble très peu à
cela", a-t-il souligné
LE 14/11/08
Tiré de www.cridem.org
Source : Tahalil Hebdo
(Mauritanie)
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