A.H.M.E.
COMMUNIQUE 89 :
Proposition de sortie de crise en Mauritanie
Vue la situation de blocage et vues les tentatives qui ont pour objectif de faire avancer la situation, il est utile que FNDD -France soit un acteur de propositions. Nous ne devons pas rester comme des marionnettes. Nous sommes des acteurs de la vie politique mauritanienne, capables de réfléchir comme tous les autres. En concertation avec nos partenaires, il est de notre devoir d’être constructifs. La première condition est la libération du Président détenu. La seconde est de négocier avec lui pour qu’il accepte, de son propre choix, dans l’intérêt de la Nation, de se retirer et il doit lui être accordé le statut qui revient à tout ancien Président. La troisième est la formation d’un gouvernement de transition, avec la proposition de l’Assemblée nationale et l’opposition, qui doivent organiser, dans les plus délais, des élections présidentielle. L’Assemblée nationale et l’opposition doivent être les acteurs de propositions de sortie de crise. La quatrième est qu’aucun militaire ne peut se présenter aux élections, ni diriger le pays. Il serait utile d’introduire cette idée dans la Constitution. La cinquième est qu’aucun des putschistes ou des personnes qui leur sont proches n’occupera des fonctions stratégiques au sein de l’Etat mais leur garantir qu’ils seront préserver de toute sanction. Sixièmement, un article doit être introduit dans la constitution pour interdire tout coup d’Etat. Septièmement, la libération de tous les détenus politiques. Huitièmement, une modification constitutionnelle doit introduire l’idée que l’Etat doit fermement lutter contre le racisme et l’esclavage dans le pays. Neuvièmement, la Mauritanie doit être une République laïque. Cela nécessite aussi une inscription de cette idée dans la constitution. Dixièmement, il doit être introduit dans la constitution que les hommes et les femmes sont égaux en droits au sein de la République.Oumar Diagne
|