A.H.M.E.
COMMUNIQUE 85 :
C.E.N.I : un décret de nomination qui viole la loi
Le gouvernent en signant un décret de nomination des membres de la C.E.N.I avait-il oublié qu’il avait voté une loi par un parlement - d’ailleurs périmé- qui indique que : « la commission électorale est une autorité collective dirigée par un comité de gestion de 7 membres dénommé comité des sages nommés par décret présidentiel, sur proposition de la majorité et de l'opposition de manière consensuelle, parmi 14 personnes dont l'âge ne doit pas être inférieur à 60 ans proposé paritairement par la majorité et l'opposition et remplissant les conditions de compétence, de capacité, d'honnêteté et d'indépendance ». L’Opposition Mauritanienne se résume t’elle au trio dialoguiste – APP : avec 3 députés dont le président de l’Assemble Messaoud, SAWAB : aucun député et EL Wiam : avec 3 députés ) ? Alors que la COD comprend : les partis : RFD, UFP, Tewassoul, Hatem, qui sont des partis parlementaires dans lesquels la quasi-totalité des députés de l’opposition appartiennent exceptés les six, et plus 8 autres partis de l’opposition tous membres de la COD. Mieux encore la constitution crée L’Institution de l’Opposition que préside le Président Ahmed Ould Daddah que le régime putschiste semble ignorer. C’est dire qu’au-delà de l’inutilité d’une C.E.N.I sous ce régime, il est flagrant de constater qu’elle a été créée en violation de la loi et de la Constitution. D’ailleurs le quotidien électronique Alakhbar vient de révèler que ce pouvoir est même incapable de respecter ses propres critères. Quelle décadence. Jugez-en par vous-même : CENI: les Sages "n'ont pas" le profil requis Memmed Ould Ahmed (g) dans une conférence de presse du parti Vadhila en mai 2008 ALAKHBAR
(Nouakchott) - La liste définitive des membres de la Commission
Nationale Indépendante des Élections (CENI), a été marquée par
plusieurs violations du décret fixant les modalités de désignation
des membres du Comité Directeur de la CENI, et qui garantit la
compétence, l'intégrité et l'indépendance des membres. -Dr.
Abdallahi Ould Soueid Ahmed:
Le père de notre célèbre blogueur Chezvlane a été diffamé
Rapideinfo
reprend dans ses colonnes le respectable CV de Mr Abdallahi Ould
Soueid Ahmed, président de la Commission Electorale Nationale
Indépendante (CENI), objet d’une diffamation le présentant
sous une fausse identité dans le dessein de nuire à cet illustre
cadre mauritanien, choisi à la tête de la CENI pour ses
compétences, sa probité et son indépendance, déplorant ce type
d’acharnement sur des personnalités qui symbolisent la
souveraineté nationale, nous nous sommes intéressés à vous
apporter suffisamment des précisions par rapport aux questions que
d'aucuns se posent aujourd'hui.
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Biram Ould Abdeid présente ses excuses aux Musulmans
Dans un communiqué rédigé depuis la Prison de Dar Ennaiim et rendu public aujourd'hui, Monsieur Biram Ould Abied, Président de l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abilitionniste (IRA), regrette l’incompréhension qui a accueilli ses actes et présente ses excuses au peuple mauritanien et aux peuples musulmans auxquels il réitère sa bonne foi. Ould Abeid rappelle l'objectif de l'incinération des manuels de jurisprudence malikite était de leur réitérer la sacralité qu'ils n'ont jamais eue et de permettre qu'ils ne continuent pas à être un obstacle, dans l'imaginaire des Uléma, à l'application de la loi criminalisant l'esclavage en Mauritanie. Biram a aussi présenté ses excuses aux militants de l'IRA qui ont pu être embarrassés par ses prises de positions. Il les rassure en leur disant qu'il n'a jamais voulu attenter au Coran ni à la Sounna qui continuent à être la plus importante arme à leur disposition pour mener à bien le combat. Biram est en dépôt à la prison civile de Nouakchott en compagnie de 6 autres militants de l'IRA. Voici une traduction du communiqué de Biram: Communiqué (Traduction de For-Mauritania)
L’incinération de certains manuels appartenant à des branches de la jurisprudence malikite a provoqué une vague de critiques, de dénonciations, de diffamations et parfois de calomnies. Ces réactions ont été teintées de spontanéité et de sincérité dans les milieux populaires mais de profond cynisme et de démagogie dans les milieux du Pouvoir et de l’Opposition. Cette vague de réactions et l’incompréhension qui l’accompagne appellent de ma part le besoin de préciser certains aspects et d’expliquer les véritables motifs qui m’ont poussé à agir de la sorte. Premièrement : Les actes commis n’ont nullement comme objectif de blesser les sensibilités des Musulmans. Ils doivent être compris comme étant l’expression du rejet qui est le mien de tous ceux qui s’accrochent et qui justifient l’esclavage par une compréhension incomplète de l’Islam véritable. Ils doivent être compris comme étant une mise en garde de ma part contre la confusion entretenue entre un esclavage survenu pendant la période antéislamique (Jahilya) et que l’Islam avait complètement éradiqué et un autre esclavage dont je sais, en ma qualité de professeur d’Histoire, qu’il est juste l’expression d’une agression d’un groupe contre un autre et la défaite infligée par certaines tribus africaines à d’autres lors des guerres depuis Omar Elfouty jusqu’à Samoury Touré. Ces guerres avaient impliqué les Emirats Bidhane au Nord et les Emirat Soudane au Sud. Des Bidhane furent mis en esclavage au Sud et des Soudane réduits à la servilité dans Nord. Cela pour la bonne gouverne de l’ignorant et pour rappel au distrait. Deuxièmement : L’ensemble de l’arsenal législatif de lutte contre l’esclavage est resté lettre morte parce que ces loi rentraient, dans l’imaginaire collectif de nombre de Cadis et d’Uléma mauritaniens, en contradiction avec la jurisprudence parcellaire que certains hissent au niveau de la sacralité et de l’infaillibilité. Ici, je rappelle à tous, que l’application de la loi incriminant l’esclavage est inéluctable et tous les obstacles sur la voie de sa traduction sur le terrain seront balayés. Cela doit passer par la promulgation d’une Fatwa claire et nette destinée à éclairer la lanterne des responsables publics et redresser les incompréhensions relatives à des questions fondamentales telles les droits de l’Homme, l’égalité entre les personnes et le respect de la dignité humaine. Troisièmement : Je voulais, par l’incinération de certains manuels légalisant l’esclavage, qui sont ma propriété et qui ne comportent ni Saint Coran ni Recueil de Hadiths contrairement à certaines allégations malveillantes, attirer l’attention sur l’interdiction de s’y référer et de les utiliser comme justification du maintien des pratiques esclavagistes. Je ne suis pas pionnier sur cette voie. Les Almoravides avaient brûlé les livres d’Elghazaly pour dénoncer le Soufisme. Les Mouwahidoun avaient brûlé les manuels du Malikisme pour empêcher le développement de courants internes à l’Islam et s’en tenir aux fondements et à la base. Evoquant le Calif Omar (qu’Allah ait son âme) quand il disait « pourquoi maintenez-vous les gens en esclavage alors qu’ils sont nés libres », se référant à la Fatwa de Mohamed Baba Etoumboukti où il proscrit l’esclavage des « venant du Soudan » et s’appuyant sur l’affirmation de Malik (qu’Allah ait son âme) selon laquelle « dans toute parole il y a à prendre et à laisser sauf celle du gisant de cette tombe », je regrette l’incompréhension qui a accueilli mes actes et présente mes excuses au peuple mauritanien et aux peuples musulmans auxquels je réitère ma bonne foi . Je leur affirme que je n’ai jamais voulu attenter aux choses qui leur sont sacrées ni blesser leurs sentiments. Je présente aussi mes excuses à ceux, parmi les militants de l’IRA , que ce rude changement a embarrassés et leur réaffirme que l’objectif n’a jamais été d’atteindre le saint Coran ou la Sunna qui demeurent nos arguments principaux et nos références dans notre combat tout au long de notre vie. Allah est le garant de ma réussite, sur Lui je m’appuie et à Lui je me réfère. Biram
Ibn Abeid Source: http://www.fr.for-mauritania.org/411-0-Biram-Ould-Abeid-prsente-ses-excuses-aux-Musulmans.html |