Les
mensonges publics du général Mohamed Ould Abdel Aziz, François
Hollande ne l’a jamais invité.
Votre
attitude envers "l'homme fort" de Mauritanie - à la haute
attention de Monsieur le Président de la République, dès qu'il en
aura le temps
Merci,
Monsieur le Président de la République, pour avoir éludé les
tentatives d'un personnage qui depuis une dizaine d'années, dans
l'ombre ou sur le pavois, mais toujours en commandement direct
(encore aujourd'hui) de la garde prétorienne, a été tortueux.
Désarçonné par le retrait de votre prédécesseur, il a rempli sa
capitale de rumeurs sur votre invitation, puis sur une conversation
téléphonique avec vous hier. Il apparaît qu'il tentait de faire
coup double pour reporter un voyage dans l'intérieur de son pays au
cours duquel il pouvait redouter un coup le renversant, selon un
scenario et dans les lieux-mêmes où il avait été prévu en 2005
de renverser son prédécesseur militaire si celui-ci ne s'était pas
absenté pour les obsèques du souverain saoudien et donc laissé
tout champ libre.
La
conclusion à tirer c'est que l'Afrique, quand elle est gouvernée
par des adultes, est le partenaire de la fidélité et de
l'imagination. Quand elle l'est par des putschistes, elle pourait
nous faire tourner comme les totons que nous sommes au Sahel, au
grand dam de nos compatriotes enlevés en otage.
Avec
l'expression de mes voeux fervents, cher François Hollande,
Monsieur le Président de la République.
Bertrand
Fessard de Foucault
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