Déclaration:
Le Mouvement El Hor commémore son trente sixième anniversaire
Le
Mouvement El Hor commémore son trente sixième anniversaire dans une
circonstance particulière où le pays connait des divergences
politiques et des agissements sociaux dangereux vu l’acte commis
par ces hommes inconnus d’avoir atteindre à nos valeurs islamiques
(le SAINT CORAN) que nous dénonçons vivement, aggravés par une
crise économique qui a mis à genou le plus faible c'est-à-dire le
plus pauvre à cause de la faim et de la soif, tandis que le riche
vit dans la surabondance.
C’est dans cette situation
alarmante que le Mouvement El Hor célèbre pour la troisième année
consécutive cet événement, après avoir restructuré et réorganisé
ses structures et s’est vu aussi renforcé par de nouvelles
adhésions. Il apparaît cette fois-ci avec force et détermination
défiant ainsi ces ennemis pour réclamer haut ses droits, en même
temps sonner les sirènes d’alarme pour dénoncer la continuité de
la pratique de l’esclavage dans toutes ses formes traditionnelles,
affreuses et atroces qui rongent le corps de la composante Haratine
déjà affaiblie par la pauvreté.
L’ignorance reste encore
un fléau qui frappe profondément les populations des Adwabas et des
Kebbas de grandes villes en particuliers les enfants, au même
moment, les médias du régime beydhane et ses Laudateurs tympanisent
les oreilles par une propagande sans fondement menée en faveur de ce
qu’ils appellent l’Agence de Lutte contre la Pauvreté et les
Séquelles de l’esclavage et la cours spéciale de justice chargée
de statuer sur les crimes de l’esclavage(qui n’a même pas encore
vu le jour).
Et les malheurs continuent à s’abattre sur les
Harratines. L’année 2013 a connu des événements dramatiques. Au
Port de l’Amitié de Nouakchott, une grève des dockers qui ne
demandent que l’amélioration de leurs conditions de travail a été
matée avec le feu et le fer par les forces de sécurité du régime
sans pitié, ni clémence.
La même année, des cas flagrants
de pratiques esclavagistes ont été révélées par les
organisations des droits de l’Homme dans des zones du territoire
national et le calvaire ne s’arrête pas là, des travailleurs de
sociétés nationales et celles étrangères exerçant sur le
territoire national ont été licenciés, prenons par exemples la
SNIM et TASIASIT. Les petits commerçants, les marchants ambulants ne
sont pas en reste des forces de sécurité du régime passent toute
la journée à faire la chasse au loup contre ces pauvres citoyens
qui vendent aux abords des marchés de la moughataa de Tevrag Zeina.
Avant de finir les évènements 2013, il sera à rappeler du
douloureux incendie qui a décimé la Kebba du Port de l’Amitié de
Nouakchott. Le pire dans ça c’est le refus du régime les
personnes de bonne volonté et les partis politique venir en aide aux
victimes de cet incendie.
A peine l’année 2014 commence,
les dockers du Port de l’Amitié de Nouakchott entament une grève
pour réclamer une augmentation de salaire. Mais la réponse des
commerçants et hommes d’affaires Beydhanes est un refus
catégorique, au-delà même de ce refus, ils ont fait appelle à une
main d’œuvre étrangère afin de les concurrencer, mesure qui
aggravera leurs situations sociales et économiques. Dans le
domaine politique, le régime Beydhane continue sa politique raciste
et exclusive voulue contre les Harratines en les excluant de toutes
les sphères de prises de décisions et ce par la faible
représentativité dans le gouvernement (2/27 ministres), dans
l’Administration territoriale, dans les Sociétés Nationales,
ainsi que dans le Corps diplomatique. Malgré la condamnation et le
rejet répétés de cette politique par les Harratine et la mise
garde adressée souvent par le Mouvement El Hor contre ces pratiques
dangereuses, nous constatons que moins de 20 députés seulement ont
accédé à la chambre basse du parlement nouvellement élu.
Dans
le domaine économique, les Harratines sont complètement absents à
cause de la politique économique suivie jusqu’à présent et qui a
pour but de maintenir toutes les richesses du pays et ses ressources
entre les mains des Beydhane privant ainsi les Harratine d’accéder
au marché des affaires (pas d’hommes d’affaires, ni de
fournisseurs Harratines).
Face à Cette situation odieuse, Les
Harratines sont plus que jamais engagés avec force et détermination
à poursuivre leur combat jusqu’à ce que les Harratines obtiennent
leur droit de vivre avec dignité et de bénéficier d’une justice
équitable comme tous les autres fils de ce pays.
- Pour cela
nous invitons toutes les forces vives Harratines qui combattent pour
les mêmes objectifs à se resserrer les rangs afin d’arracher tous
leurs droits et se saisir de leur avenir.
- Dans ce cas nous
lançons un appel solennel au régime en place et à toutes les
autres forces vives de ce pays de prendre leur responsabilité
vis-à-vis de cette situation douloureuse que vivent les Haratines,
sinon la pression risque de dégénérer l’explosion.
Nouakchott,
le 05 mars 2014 Le Comité Central
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