Condamnation
Esclavage – Apartheid –
Répression en Mauritanie
L’Organisation Contre les
Violations des Droits en Mauritanie s’indigne fortement de la mise en demeure
et confiscation du passeport du militant des droits de l’homme, Biram Ould Dah
Ould Abeid, président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement
abolitionniste de l’esclavage en Mauritanie. Il est sous le coup de la
persécution par la police et le ministre de l’intérieur en personne, Mohamed
Ould Boilil qui est un nègre de l’ethnie des esclaves. Comme d’habitude des
nègres sont utilisés par le régime néfaste et criminel arabo-berbère pour
persécuter un autre Noir qui devait se rendre en Suisse pour dénoncer
l’esclavage effectif et l’apartheid pire que les pogroms des Klux Klux Klan. Il
lui est reproché de dénoncer la pratique de l’esclavage à ciel ouvert pratiqué
par les arabo-berbères depuis des siècles qui le nient bêtement tout en votant
des lois d’abolition et de criminalisation de sa pratique.
L’Organisation Contre les
Violations des Droits Humains en Mauritanie exige la levée de l’état de siège
de sa personne physique et morale sous pression et répression par l’Etat
esclavagiste qui ne trouve rien à redire du sale comportement de seigneurs
féodaux qui possèdent, dans les rangs de toutes les personnalités plus ou moins
importantes de l’Etat, des esclaves dans leurs maisons, leurs bureaux, leurs
champs.
Dénoncer l’esclavage et
l’apartheid est tabou depuis toujours en Mauritanie. Il est puni par la loi au
lieu de châtier les pratiquants de cette souillure de l’homme par son
semblable. L’Etat légitime la pratique et réprime ceux qui osent lever la voix
sur la question. Le génocide de 1989, les tortures multiples, les pendaisons,
les déportations font partie des crimes commis par l’Etat arabo-berbères pour
fermer la gueule aux militants des droits de l’Homme. Peu de personnes osent
désormais dénoncer l’esclavage théocratique et autocratique de l’Etat
mauritanien. L’OCVIDH invite ainsi toutes les organisations, notamment
mauritaniennes de joindre leur condamnation et la manifestation de leur refus
de l’esclavage et l’apartheid qui n’ont que trop duré en Mauritanie.
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