S’il
existait une autre forme de terrorisme sans attaquer par les armes, des
bombes et des kamikaze, Biram Ould Dah se dit prêt pour le faire pour
combattre et encore lutter contre toute sorte d’esclavage et de
discriminations en Mauritanie. C’est ce qu’a laissé entendre.
...M.
Biram lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 7 février 2010 au
siège du Fonadh.
Biram Ould Dah, président de l’Initiative de Résurgence du Mouvement
Abolitionniste de Mauritanie (IRA) qui n’a pas sa langue dans sa poche se
ressaisit pour dénoncer des «actes inhumains » existant jusqu’à présent en
Mauritanie. Selon lui, il n’y a pas quelque chose de plus sacré dans ce
monde que l’être humain. Par conséquent, on ne doit pas le sacrifier. « Il ne
faut pas qu’on nous terrorise, déclare Biram Ould Dah. Il ne faut pas qu’on
devient des terroristes terrorisés » ; poursuit t-il devant la presse après
avoir distribué un communiqué dénonçant les pratiques d’esclavagiste et discriminations
dans le pays.
L’ire de Biram…
Après les déclarations d’une victime du phénomène d’esclavage, c’est au
président de l’Initiative de s’en prendre à certains partis politiques. Une
victime haratine a affirmé que son champ a été retiré de force par les
autorités administratives pour le donner à un maure. Alors que ces dernières,
selon la victime, devraient mettre fin à cette pratique discriminatoire.
Selon lui, le champ qu’il possédait est une terre héritée de son grand-père
qui l’avait hérité de son arrière grand père. «Et voilà aujourd’hui mon champ
se trouve entre les mains d’une communauté maure » se désole-t-elle.
Quant à Biram Dah qui ameute souvent les journalistes sous le chaud
soleil pour tenir des conférences de presse pendant des heures, il n’a fait
que surgir pour déclarer à travers un communiqué qu’il n’a pas signé par son
nom que «IRA /Mauritanie expose aux medias et à l’opinion publique nationale
et internationale plusieurs cas graves d’esclavage et de discrimination,
phénomènes qui structurent l’Etat et la société mauritaniens ».
Il a ainsi indiqué que «De rares mouvements ou partis politiques se sont
astreints la mission noble et difficile de lutter contre l’esclavage et le
racisme dont sont victimes les ethnies noires de Mauritanie ainsi que la
communauté h’rratin (esclaves et anciens esclaves de Mauritanie). Dans le
communiqué l’Ira considère que ces partis politiques comme formations
constituantes d’un lot restreint : Par exemple El Hor, (Mouvement de
Libération et d’Emancipation des H’ratin), le FLAM (Front de Libération des
Africains de Mauritanie, APP, et AJDMR. Biram affirme que ces partis sont
pour certains traversés par le doute ou simplement miné par la renonciation,
d’autre sont agités par des remous internes tout en inaugurant une absence
d’israel contre inhabitude sur le front de la dénonciation et des lutte
contre les différentes formes d’esclavages et de racisme institutionnelles
dans notre pays….Et à l’IRA de lancer un appel «aux formations politiques et
civiles pour s’investir entre mauritanien dans la lutte contre la
contradiction et la confusion qui caractérisent aujourd’hui l’arsenal
juridique et qui sont dues à la cohabitation entre code malékite archaïque et
obscurantiste, puis droit positif moderne».
Sada mbodj
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