A.H.M.E.

COMMUNIQUE 188 :  

 

 

 

Boeidjel Ould Houmeid dévoile la réalité de la lutte contre la gabegie dans l'entendement des Putschistes

Le vice président du parti Adil lors de la conférence de presse d'hier. (image Cridem)

Le vice président du parti Adil lors de la conférence de presse d'hier.

 

"Le Général m'avait proposé de conserver mon poste en contre partie de mon soutien à son coup d'Etat et j'ai refusé. Il m'avait demandé d'organiser une passation de service avec Monsieur Ould Kik et j'ai refusé. C'est alors que la machine à punir s'est enclenché pour me faire revenir sur mes positions dénonçant le renversement de la légalité avec menaces, intimidations de la part de l'Inspecteur de Général, Sidi Ould Ahmed Deya." Ce sont là les déclarations de Monsieur Boeidjel Ould Houmeid à l'issue d'une conférence de presse organisée par le collectif de défense de ce dernier.

Le collectif d'avocats, mis sur pied par Monsieur Ould Hmeid, vise à le blanchir des accusations que lui adresse l'Inspecteur du Général et qui sont liées à des dépenses effectuées par la Caisse d'Assurance Maladie pour rembourser des frais de soins de la coterie du Limogé dont Cheyakh Ould Ely et Ould Brahim Khlil.

Cette conférence de presse a permis de mettre en exergue l'instrumentalisati on de la lutte contre la gabegie au profit de l'entreprise putschiste. La vacuité de cette lutte peut être illustrée par le cas du Président du Sénat, Monsieur Ba M'Baré. Monsieur M'Baré était accusé de tous les maux et menacé d'une commission d’une imminente d'enquête et d'une traduction devant les tribunaux du Général. Mais, aux premiers signes de coopération avec les Putschsite et d'acceptation de leurs conditions, toutes ces accusations se sont évanouies, comme par enchantement!

Ceux qui n'ont pas plié sont en prison. C'est le cas du Premier Ministre et de bien d'autres prisonniers d'opinion. D'autres, comme Ould Hmeid, sont menacés de subir le même sort

L'objet de la conférence de presse, selon les avocats, est aussi d'obliger le pouvoir à ouvrir le dossier de Ould Hmeid et d'empêcher la justice de salir la réputation de leur client  sans aller au fond du dossier ou même de laisser ce dernier dormir dans les tiroirs.

De nombreux dirigeants du Front ont assisté à cette conférence de presse pendant laquelle les avocats de la défense n'ont aucun mal à démontrer le caractère purement politique du dossier.

Source: For-Mauritania

 

 

 

 

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